Avis de Zaynab : "Le nombre de femmes résistantes fut impressionnant"
Cet ouvrage a été écrit de la sœur de l’héroïne, à la fin des années 1940 ; il avait été édité par la Société des Messageries Évangéliques. Le sous-titre donne l’information sur l’identité de la personne dont on raconte la vie et le titre reprend celui d’un article consacré à Yvonne Kocher paru en mars 1946 dans la revue protestante Évangile et liberté.
Fille d’un électricien parisien, elle exerce plusieurs métiers dont celui d’infirmière dans la zone des fortifications de la capitale, un espace alors ayant plutôt l’allure d’un bidonville.
Yvonne Kocher commence son action de résistance en se rendant aux camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande pour porter secours aux internés du camp. Toutefois elle n’est pas autorisée à poursuivre longtemps cette tâche et travaille ensuite à Rouen au Service social de Seine-Inférieure. Elle promeut là notamment cantines scolaires et soupes populaires. Elle devient agent de liaison pour la Résistance, ce qui lui vaut une arrestation le 5 juin 1944.
Elle est incarcérée à Fresnes. Elle part le 15 août du Quai aux Bestiaux à la gare de Pantin en direction de Ravensbrück (d’après ce que nous devinons personnellement). C’est un convoi où l’on trouve aussi la jeune calviniste Marie Médard, l’étudiante en médecine Janine Carlotti et la Bretonne May Renault dite Maisie.
Yvonne Kocher décède à Königsberg-sur-Oder en Brandebourg (et non en Prusse comme un Kœnigsberg plus connu) alors que le camp est évacué, début février 1945, devant l’avance des Russes. Sa vie est empreinte de sa profonde foi chrétienne issue de sa culture protestante.
Pour tous publics Quelques illustrations