Avis de Alexandre : "Niglo tuflégé au menu des petits robinsons solognais"
"Un violon dans la tourmente" a reçu le prix du roman historique pour la jeunesse en 2015 pour la catégorie des élèves de cinquième/quatrième. Rappelons que ce prix est ouvert à toutes les classes allant du CM 2 au lycée (il se décline selon trois niveaux) et que l’on peut trouver des informations le concernant ici http://www.prhj41.fr/ . Ont été aussi primés "Les évadés" de Christian Léourier (Bayard Jeunesse) concernant le niveau 3e/Seconde et "Le magicien du pharaon" d’Alain Grousset (Nathan) pour les CM2-6e.
Nous nous retrouvons avec "Un violon dans la tourmente" d’abord en 1942 en Sologne ; après qu’une famille manouche ait été arrêtée par les gendarmes français on suit la vie d’un jeune garçon Itségo qui a pu échapper, avec son chien, au séjour dans un camp de regroupement de Poitiers mais le jeune héros les cherche en vain à Montreuil-Bellay (à la limite du Maine-et-Loire, de l’Indre-et-Loire et de la Vienne). Il séjourne dans une roulotte qui avait été antérieurement abandonnée à plusieurs kilomètres du lieu de l’arrestation.
Au chapitre suivant on découvre une famille de juifs composée de Myriam, de sa mère et de son frère alors âgé de trois ; le père, un ancien professeur de lycée, a déjà été déporté. Dans le cadre de la rafle du Vel d’Hiv, nos trois personnages sont eux aussi arrêtés et après cet évènement ils sont envoyés au camp de Pithiviers. Séparée de sa mère, qui est déportée peu après, Myriam parvient à s’enfuir avec son frère et une petite fille qui s’est attachée à elle, les trois enfants passent en-dessous des barbelés profitant d’un trou creusé par les putois et rats (pages 134-137).
Nos quatre personnages se rencontrent au chapitre 17 et organisent une vie communautaire, au passage Itségo tente d’apprendre à lire et Myriam essaie d’apprendre à jouer du violon qui appartenait au père d’Itségo. L’hiver 1942-1943 approche ; ils apprennent les difficultés de l’armée allemande devant Stalingrad, rencontrent un parachutiste canadien francophone blessé et sympathisent avec une villageoise.
Accessible jeunesse Aucune illustration
Partir ou rester : cruel dilemme pour les internés juifs des camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande (mai 1941-juillet 1942)
Conférence jeudi 6 octobre 2016 à 16h30 à Blois - Château, Salle Mansart
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/10/29/francois-hollande-reconnait-la-responsabilite-de-la-france-dans-l-internement-de-tsiganes-durant-la-seconde-guerre-mondiale_5022473_3224.html#8OETV8pjfwHYLZui.99
Ces musiques qu’on voulait assassiner
Puschan Mousavi Malvani, un jeune virtuose au cœur de l’histoire
L’amour des compositeurs pour les musiques juives et tsiganes
Mardi 30 janvier 2018 à 20h
à Fleury-les-Aubrais – La Passerelle
Précédé à 18h par
Quand le nazisme persécutait les musiciens
(1933-1945)
à Jargeau.
Réservation conseillée au 02 38 58 44 79 ou 02 38 59 83 42.
Entre 1941 et 1945, 1 200 Tsiganes, dont plus de 700 enfants, ont été internés au camp de Jargeau dans d’effroyables conditions.
Jusqu’au 31 août 2018, le musée de la Résistance et de la Déportation de Lorris dans le Loiret.
https://culturebox.francetvinfo.fr/livres/bande-dessinee/toutes-les-couleurs-de-la-liberte-la-resistance-vue-par-les-dessinateurs-277745