Avis de Xirong : "Grenoble capitale des Alpes et les Alpes haut-lieu de la Résistance"
Il s’agit de suivre une collégienne se rendant dans un EHPAD de résidents heureux (sic) où elle entend interroger, sur la vie durant L’Occupation à Grenoble, un pensionnaire perdant déjà un peu la tête.
Ce dernier aurait commis des attentats et le premier aurait été un attentat contre les locaux du Parti populaire français de Doriot (un personnage d’ailleurs présenté quelque pages plus loin). L’action suivante mise en scène est le mitraillage du siège de la Milice.
Alors que Grenoble est encore en zone libre, il y a arrestation de juifs et certains israélites échappent à ces rafles en trouvant une aide auprès de l’abbé Pierre alors vicaire à la cathédrale de Grenoble. L’occupation italienne dure de novembre 1942 à septembre 1943 (elle prend fin quelques jours après la signature secrète de l’armistice entre l’Italie et les Alliés le 2 septembre). Les résistants dauphinois font sauter durant cette période l’hôtel Gambetta où siège le commandement italien.
Peu après le 10 novembre 1943, faute de pouvoir célébrer avec volontairement un jour d’avance l’armistice de la Première Guerre mondiale devant le monument aux morts, c’est devant le monument à la mémoire des diables bleus (comprendre les chasseurs alpins) que des centaines de Grenoblois se réunissent.
D’autres actions sont mises en scène et par là des lieux de la préfecture de l’Isère qui ont parfois bien changé. Les répressions sont également évoquées comme les évènements baptisés globalement "la Saint-Barthélemy de la Résistance". Le récit se clôt avec la venue du général de Gaulle peu après la libération de la ville. Globalement il y a une certaine indigence de dates. Des pages documentaires comblent ce manque mais il n’aurait pas été exclu de doubler des repères chronologiques.
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