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Femmes sous l’Occupation

Femmes sous l’Occupation
Stock388 pages
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Avis de Alexandre : "Charles Delaunay soutenait alors que le jazz était né dans une Nouvelle-Orléans de culture française"

Célia Bertin, née en 1920 dans une famille bourgeoise parisienne (son père était rentier), raconte ici non seulement ses actions de résistance (elle accompagne notamment des agents des services secrets britanniques) mais également des évènements concernant sa famille et d’autres femmes (en particulier les liaisons entretenues par des artistes avec des Allemands).

Elle cite pour cela divers auteures dont les femmes en question comme Corinne Luchaire ou Arletty. Elle appuie son récit également sur des écrits de résistantes comme Edmonde Charles-Roux ou de juives telle Simone Signoret.  Elle aborde des questions sensibles comme la répression par les Allemands de la prostitution clandestine et la répression de l’avortement par le gouvernement de Vichy.  

Elle avait nombre d’amis juifs autrichiens et allemands réfugiés en France. Devant quitter Paris en juin 1943, Célia Bertin partit à La Chaux-des Crotenay près de Lons-le-Saunier et la frontière suisse avec Pierre de Lescure. Au moment de la Libération,   les deux rejoignirent un camp de maquis FTP, au-dessus de Champagnole dans le département du Jura. Elle concourt à la libération de plusieurs villes de ce département comme Mouthe ou Pontarlier. Elle raconte qu’au Valdahon (à l’est de Besançon)    un bataillon d’Ukrainiens passés au service des Allemands après leur capture par ces derniers passa du côté des FFI le 26 août 1944.

 

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Alexandre

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