Les enfants de la Résistance. 8, Combattre ou mourir

Le récit démarre à l’été 1943  et la jeune Lisa parvient à se faire embaucher à la cantine de la Kommandantur. Rappelons que cette dernière possède parfaitement la langue allemande.

Le trio participe à la prise en charge d’une famille de juifs qui entendait se rendre en Savoie, région française alors occupée par les Italiens. Ceci est d’ailleurs l’occasion d’évoquer le débarquement des Alliés en Sicile.

Dans le domaine intérieur, est largement présenté le culte au Maréchal Pétain et l’action des miliciens qui s’étend, comme il est heureusement précisé dans ce tome, à la zone nord, dès le 1er janvier 1943. Des vignettes mettent en scène l’attentat à Paris contre le colonel SS Julius Ritter en charge du STO.  Pour réprimer cette action de la Résistance, cinquante otages du camp de prisonniers de Romainville (en banlieue parisienne) furent fusillés. Le récit se clôt par la cérémonie du 11 novembre 1943 devant le monument aux morts. Ce dernier évènement avait d’ailleurs été un motif pour la série télévisuelle Un village français.

Comme toujours les pages documentaires sont du plus grand intérêt et sont pertinemment illustrées. Les sujets abordés sont la presse clandestine, les premières actions armées de la Résistance et conjointement l’invasion de l’Italie par les Alliés ainsi que la libération de la Corse à l’automne 1943. Rappelons que cette série d’albums de BD autour de la Seconde Guerre mondaile est d’une qualité exceptionnelle. Si les jeunes d'une dizaine d'années l'apprécient, les adultes peuvent être invités à la découvrir.