Avis de Adam Craponne : "Tiens voilà de l'or pour les Français, les Polonais, les Baltes. Pour les Belges y en a plus!"
Sur les 2 500 tonnes d’or de la Banque de France soustraites en 1940 à l’occupant allemand, 395 kilos seulement manqueront à l’appel à la fin de la guerre. Dans quelles conditions se fit cette évacuation. Nul doute que ce sauvetage permit d’aider au financement de la reconstruction de la France après la Libération. Où fut entreposé cet or et contre qui fut-il protégé ? Bien des surprises attendent le lecteur.
S’y ajoutent les polémiques autour du fait que l’or belge confié à la France fut donné aux Allemands (dans cette histoire le trio ne sortent pas grandis, dans l’ordre d’infamie, le roi des Belges, Laval et Pétain ), du moins en partie car certaines caisse passèrent les années 1940 à 1944 à l’archevêché de Toulouse. L’or polonais et l’or des Pays baltes (celui entreposé en France) manquèrent de peu d’être livrés dans un cas à l’Allemagne et dans l’autre à l’URSS ; ce sont les opérations d’invasion de l’URSS par l’Allemagne et le débarquement anglo-américain en Afrique du nord qui l’empêchèrent.
Le devenir de l’or de la république espagnole ainsi que les mesures prises par la France pour préserver son or lors du début de la Première guerre mondiale et en 1870 sont aussi évoqués. Alors que certains éditeurs imposent des titres d’ouvrages qui laissent croire qu’un sujet vaste va être traité, ici au contraire le contenu de l’ouvrage en offre beaucoup plus que son titre ne le laissait penser. On ne peut que s’en féliciter.
Pour connaisseurs Aucune illustration
http://actu.orange.fr/france/aux-sources-de-l-affaire-troadec-la-bataille-de-l-or-de-la-banque-de-france-CNT000000EXPPG.html