Avis de Xirong : "Don’t fly for me Argentina !"
Ce récit s’inspire de la vie du constructeur d’avuions Émile Dewoitine, de dernier est né dans le département de l’Aisne et après des études au lycée de Reims. De 1915 à 1917 il dirige les usines Anatra de Simferopol (en Crimée) et d’Odessa qui devaient produire sous licence des avions Voisin, Nieuport, Farman et Morane-Saulnier.
Dans l’Entre-deux-guerres, il a développé un grand nombre d'avions aussi bien civils que militaires ; il est le père du D 520 (le dernier chasseur que la France put opposer aux Messerschmitt en 1940). Durant l’Occupation, il travaille pour la firme allemande Arado, en en dirigeant à Paris, un bureau d'études de 200.
Recherché à la fin de la Seconde guerre mondiale pour "intelligence avec l'ennemi" et "atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat", il fuit en Espagne puis en Argentine. Dès mai 1946 il se met en condition pour produire le premier avion à réaction argentin, et à l’été 1947 le prototype du Pulqui ("Flèche" en espagnol) a décollé.
Dans la BD le héros Jean Vatine est un ingénieur aéronautique qui a vu ses usines nationalisées pour fait de collaboration. Il rencontre Consuela une jeune femme pilote de voltige, une amie d’Eva Peron qui vient d’épouser Juan Peron président de la république argentine de 1946 à 1955. Comme l’action démarre en septembre 1945, on assiste aux manifestations de masse organisées par le syndicat CGT du pays afin de le faire libérer ce dernier puis le porter à la présidence du pays.
Jean Vatine met au point, avec l’aide d’ Hans Muller un ingénieur allemand, le Chimango et son prototype est piloté par son fils ; toutefois les essais se passent mal. Six pages documentaires traitent du développement éphémère d’une industrie aéronautique argentine. Le dessin de Michel Chevereau porte très bien l’atmosphère de l’époque.
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