Avis de Ernest : "La pratique de la psychothérapie institutionnelle"
Ce livre, sorti pour la première fois en 1996, est sous-titré Le Réseau au quotidien. Certaines pages rapportant des faits des années 2010, il y a tout lieu de croire qu’il a été enrichi dans cette édition.
Le récit commence par présenter les premières années du narrateur. Il vit son enfance à Colombes dans les années 1950 et travaille dans la décennie suivante notamment dans une usine automobile à l'origine devenue aéronautique Hispano ouverte en 1914 à Bois-Colombes. Elle fermera en 1999 après avoir été absorbé en 1968 par la SNECMA.
Jacques Lin part vivre en communauté, en compagnie de Fernand Deligny, à Gourgas dans l’Hérault en 1967. Ils sont en contact avec Félix Guattari resté à Paris. Les premiers enfants autistes accueillis sont âgés de 3 à 9 ans, ces jeunes (dont la population se renouvelle) sont accueillis de 1967 à 1986 dans jusqu’à sept lieux autour du village de Monoblet dans le Gard, plus particulièrement dans le hameau des Graniers. On est dans les Cévennes près du Vigan.
Pour se déplacer, on utilise notamment un radeau l’action éducative prend les contuurs du trajet d’un radeau qui part dans toutes les directions loin d’aller toujours dans le même sens. Le récit est très avare de repères temporels, il y généralement une certaine sobriété dans la contextualisation. On perçoit cependant quelques caractéristiques de cette aventure humaine qui laisse une très grande liberté d’expression à des personnes qui n’utilisent guère le langage, moyen de communication le plus fréquent chez les humains. Par contre l’art et le travail manuel sont des outils largement présents.
Pour tous publics Quelques illustrations
