Avis de Octave : "On ne peut pas faire cuire le pain dans un four refroidi (proverbe géorgien)"
Dans une édition plus luxueuse, l’ouvrage était sorti en 2013. Ce sont les conséquences douloureuses de l’après Seconde Guerre mondiale, vues à travers les amours de deux femmes du Velay. Ce qui ne va pas sans rivalités et jalousies entre ces deux-là.
On notera une approche sur la situation particulière des Alsaciens durant la Première Guerre mondiale et une mention aux combats de Bellevue-sur-Montagne (page 184), il existe une stèle commémorative dans cette dernière commune en hommage aux maquisards tués entre les 12 et 18 août 1944.
Le titre renvoie au désir de l’héroïne de refaire elle-même son pain, au lieu d'aller le chercher à la boulangerie du village, reprenant ainsi le savoir faire de son père.
"- Mais, c'est un four à pain ! Vous cuisiez vous-même, autrefois ?
- Oui, depuis des générations. Après la guerre, peu à peu, la mode est venue d'acheter le pain à la boulangerie. Les paysans voulaient vivre comme les citadins, se nourrir de pain blanc. A la mort de mon père, il n'y avait plus d'homme à la ferme pour pétrir. "
On notera qu’on a, dans Les Gardiennes d’Ernest Pérochon, le récit romancé (mais basé sur des faits authentiques) de jeunes qui, durant la Première Guerre mondiale, relancent la boulangerie de leur père qui est mobilisé.
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