Avis de Alexandre : "La mort était près de nous, mais aussi le Bon Dieu"
L’ouvrage Le bleuet et le coquelicot : La Grande Guerre autrement part de l’idée d’amener un enfant de six ou sept ans au milieu des paysages de la Grande Guerre tels qu’ils sont en état aujourd’hui. L’enfant est le fils du photographe Sylvain Dessi, auteur de l’ouvrage.
S’ajoutent à cela des personnages habillés en uniforme ou habits civils de l’époque qui reconstituent des scènes. Les contenus des photographies sont parfois simples et d’autres fois le fruit de montages plus ou moins sophistiqués.
Des textes de témoins de l’époque accompagnent les très nombreux clichés. Cette approche photographique est non seulement originale mais apporte une nouvelle sensibilité au regard que l’on pouvait porter sur ce conflit qui a tant pesé sur l’histoire de la France. Si on ne sort pas de la Belgique et de la France, par conte les troupes appartiennent tant à la France qu’aux divers espaces de l’Empire britannique et qu’à l’Allemagne. On relèvera en particulier la statue du caribou du mémorial terre-neuvien de Beaumont-Hamal dans la Somme (page 164) et la reconstitution de cas de fusillés pour l’exemple. Rappelons que le titre évoque avec le bleuet le souvenir des morts français et avec le coquelicot celui des Britanniques.
Le discours est chronologique. Une des dernières pages est consacrée au dernier mort officiel français sur le front, à savoir le Lozérien Augustin Trébuchon ; des historiens pensent qu’en fait Jules Achille, né en 1893 en Mayenne, serait mort un peu après.
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