Avis de Octave : "Un aviateur entré dans la légende"
Le Baron rouge (Manfred von Richthofen) est représenté appelant à la souscription de l’emprunt de guerre par un artiste allemand dans une affiche des Images de propagande 1914-1918 ou l’art de vendre la guerre (page 28). Déjà avant sa mort, il connaissait une grande popularité, en 1935 Goering a proposé une journée de l’honneur de l’aviation allemande qui a été commémorée pendant dix ans le jour de la mort de von Richthofen.
Nous avions signalé les deux tomes de la remarquable BD Baron rouge de Pierre Veys et Carlos Puerta ; ils se sont visiblement inspirés des mémoires du Baron rouge. Celles-ci ont été écrites juste avant sa mort. Après deux pages consacrées à ses origines autour de Breslau, il évoque là son jeune frère chez les cadets au moment où il rédige. Il est vraisemblable que l’on doive à ce dernier Charles Bolko von Richthofen (1903-1971) la composition du dossier des pages finales, au contenu très anglophobe, autour des conditions de la mort de l’as allemand. L’autre frère, le baron Lothar Siegfried, également pilote, est mort en juillet 1922.
Le Baron rouge raconte ici toutes ses actions durant une Grande Guerre qu’il débute dans la cavalerie en Pologne chez les uhlans au début du mois d’août, puis à Metz et en Belgique à la fin du même mois. L’auteur ne cache pas les difficultés qu’il eut dans son apprentissage de la fonction de pilote. L’esprit du livre transparaît à travers l’idée que lors de ses débuts et en d’autres circonstances, en tant que patriote, il se devait de ne montrer aucun signe de peur. Du point de vue de l’imaginaire, il reprend les idées de l’époque en comparant les combats aériens aux affrontements entre chevaliers lors de joutes. L’auteur fait part de ses réflexions sur les qualités comparées des avions des deux camps et sur les techniques utilisées dans le cadre de la tactique du combat aérien.
Nous avions signalé les deux tomes de la remarquable BD Baron rouge de Pierre Veys et Carlos Puerta ; ils se sont visiblement inspirés des mémoires du Baron rouge. Celles-ci ont été écrites juste avant sa mort. Après deux pages consacrées à ses origines autour de Breslau, il évoque là son jeune frère chez les cadets au moment où il rédige. Il est vraisemblable que l’on doive à ce dernier Charles Bolko von Richthofen (1903-1971) la composition du dossier des pages finales, au contenu très anglophobe, autour des conditions de la mort de l’as allemand. L’autre frère, le baron Lothar Siegfried, également pilote, est mort en juillet 1922.
Le Baron rouge raconte ici toutes ses actions durant une Grande Guerre qu’il débute dans la cavalerie en Pologne chez les uhlans au début du mois d’août, puis à Metz et en Belgique à la fin du même mois. L’auteur ne cache pas les difficultés qu’il eut dans son apprentissage de la fonction de pilote. L’esprit du livre transparaît à travers l’idée que lors de ses débuts et en d’autres circonstances, en tant que patriote, il se devait de ne montrer aucun signe de peur. Du point de vue de l’imaginaire, il reprend les idées de l’époque en comparant les combats aériens aux affrontements entre chevaliers lors de joutes. L’auteur fait part de ses réflexions sur les qualités comparées des avions des deux camps et sur les techniques utilisées dans le cadre de la tactique du combat aérien.
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