Avis de Octave : "Un bleu de Mayenne rencontre un bleu d’Auvergne"
Ce récit a été mis en forme une trentaine d’années après que ce qui sert de base ait été écrit, à savoir les courriers entre le narrateur, sa famille et ses camarades (échangés dans les deux sens) entre 1916 et 1918. Ce manuscrit était destiné à son fils et n’avait pas vocation à être publié, il l’est par la volonté de ses petits-enfants.
Le titre choisi est destiné à rappeler que Louis Antoine Dupré n’a pas encore dix-huit ans lorsqu’il s’engage en juillet 1915. Ce n’est qu’un an plus tard qu’il rejoint le front où il reste jusqu’à ce qu’il subisse un gazage les derniers jours de juin 1918. Le récit s’interrompt le 12 juillet de la même année, après que des avions allemands aient bombardé Châlons-sur-Marne où il est hospitalisé.
Le personnage est dans l’artillerie volante, si bien qu’il n’est guère éloigné du front et part même au plus près de celui-ci pour repérer où installer les batteries. Nous suivons le personnage dans l’Aisne, la Marne et la Meuse. Lors de la dernière offensive allemande, il est devant Reims (ville qui vient de se voir consacrer un livre pour la période 1914-18) et il écrit :
« 25 juin 1918. Reims, devant nous, fume. Quelques maisons brûlent. La cathédrale délabrée se dresse encore au milieu des ruines. C’est triste … Je suis dans ma sape qui sent le pourri. Quand vivrai-je au grand air ? Quand vivrai-je en sécurité ? ».
Il est à noter que cet ouvrage est le second à être écrit par un poilu de la Mayenne (Louis-Antoine Dupré a passé toute son enfance à Laval) que nous présentons. Rappelons que ce département est celui qui enregistra le plus de pertes en pourcentages, la Lozère étant la plus touchée. Nous avions déjà évoqué Paul Lintier,né le 13 mai 1893 à Mayenne, pour Avec une batterie de 75 : 1914-1916. La qualité matérielle de cet ouvrage est extraordinaire et il faut remercier l’éditeur d’avoir choisi de l’éditer de cette façon. Le papier est de qualité supérieure et rappelle le canson, il permet une très bonne reproduction des aquarelles, dessins et photographies qui sont présentés. L’écriture manuscrite de l’auteur fait face à une transcription en caractère d’imprimerie du même contenu, cette initiative permet de renforcer les liens entre le narrateur et le lecteur.
Le titre choisi est destiné à rappeler que Louis Antoine Dupré n’a pas encore dix-huit ans lorsqu’il s’engage en juillet 1915. Ce n’est qu’un an plus tard qu’il rejoint le front où il reste jusqu’à ce qu’il subisse un gazage les derniers jours de juin 1918. Le récit s’interrompt le 12 juillet de la même année, après que des avions allemands aient bombardé Châlons-sur-Marne où il est hospitalisé.
Le personnage est dans l’artillerie volante, si bien qu’il n’est guère éloigné du front et part même au plus près de celui-ci pour repérer où installer les batteries. Nous suivons le personnage dans l’Aisne, la Marne et la Meuse. Lors de la dernière offensive allemande, il est devant Reims (ville qui vient de se voir consacrer un livre pour la période 1914-18) et il écrit :
« 25 juin 1918. Reims, devant nous, fume. Quelques maisons brûlent. La cathédrale délabrée se dresse encore au milieu des ruines. C’est triste … Je suis dans ma sape qui sent le pourri. Quand vivrai-je au grand air ? Quand vivrai-je en sécurité ? ».
Il est à noter que cet ouvrage est le second à être écrit par un poilu de la Mayenne (Louis-Antoine Dupré a passé toute son enfance à Laval) que nous présentons. Rappelons que ce département est celui qui enregistra le plus de pertes en pourcentages, la Lozère étant la plus touchée. Nous avions déjà évoqué Paul Lintier,né le 13 mai 1893 à Mayenne, pour Avec une batterie de 75 : 1914-1916. La qualité matérielle de cet ouvrage est extraordinaire et il faut remercier l’éditeur d’avoir choisi de l’éditer de cette façon. Le papier est de qualité supérieure et rappelle le canson, il permet une très bonne reproduction des aquarelles, dessins et photographies qui sont présentés. L’écriture manuscrite de l’auteur fait face à une transcription en caractère d’imprimerie du même contenu, cette initiative permet de renforcer les liens entre le narrateur et le lecteur.
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