Avis de Octave : "2 000 morts, joli résultat pour un refus de priorité"
Tout en se centrant sur la vie de civils canadiens, Sans Havre de Julie Lawson nous conte les circonstances dans lesquelles un navire français "Le Mont-Blanc", commandé par un certain Le Medec, chargé de produits explosifs, à destination des armées alliées se battant en Europe, provoqua la destruction de la ville d’Halifax (Nouvelle-Écosse) en décembre 1917. C’est sous la forme d’un journal tenu par une jeune fille que les évènements rigoureusement historiques nous sont présentés. Le récit de l’enchaînement des erreurs humaines, qui conduit à la catastrophe et la description de l’ampleur du désastre sont très impressionnants.
Le 6 Décembre 1917, le Mont-Blanc entre en collision avec un autre navire aux abords du port d'Halifax. Cet autre navire sortait du port à bâbord, alors qu’il devait se tenir à tribord, et il a refusé à deux reprises de s’écarter pour laisser passer le bateau français. Dans l’urgence les deux bateaux changent simultanément, brusquement et sans se prévenir de direction. L’Imo vient frapper le Mont-Blanc;
Presque à la fois le Mont-Blanc est en feu. L'équipage et le pilote, conscient du danger, prennent les canots de sauvetage mais le navire abandonné dérive vers une jetée à l'extrémité nord du port. Le spectacle de feu attire des foules de spectateurs, ignorant qu'ils regardent une bombe flottante.
Vingt minutes après la collision, le Mont-Blanc explose. Une pulvérisation de fragments métalliques prend la vie instantanément d’au moins 1 600 personnes identifiées. Des centaines d'autres périssent dans le tsunami et les incendies qui suivent, on compte globalement un minimum de 1953 morts. Neuf mille personnes sont blessés et d’autres sans-abri.
Ce journal tenu par Charlotte Blackburn, une enfant âgée de 12 ans au début du récit, ouvre autour de la chanson "Mademoiselle d’Armentières" et nous avons régulièrement des nouvelles du frère aîné de la narratrice qui combat dans les Flandres avec ses camarades canadiens. Un dossier documentaire propose d’intéressantes photographies d’époque. "No safe harbour" est le titre d’origine en anglais, il est paru en 2006.
Le 6 Décembre 1917, le Mont-Blanc entre en collision avec un autre navire aux abords du port d'Halifax. Cet autre navire sortait du port à bâbord, alors qu’il devait se tenir à tribord, et il a refusé à deux reprises de s’écarter pour laisser passer le bateau français. Dans l’urgence les deux bateaux changent simultanément, brusquement et sans se prévenir de direction. L’Imo vient frapper le Mont-Blanc;
Presque à la fois le Mont-Blanc est en feu. L'équipage et le pilote, conscient du danger, prennent les canots de sauvetage mais le navire abandonné dérive vers une jetée à l'extrémité nord du port. Le spectacle de feu attire des foules de spectateurs, ignorant qu'ils regardent une bombe flottante.
Vingt minutes après la collision, le Mont-Blanc explose. Une pulvérisation de fragments métalliques prend la vie instantanément d’au moins 1 600 personnes identifiées. Des centaines d'autres périssent dans le tsunami et les incendies qui suivent, on compte globalement un minimum de 1953 morts. Neuf mille personnes sont blessés et d’autres sans-abri.
Ce journal tenu par Charlotte Blackburn, une enfant âgée de 12 ans au début du récit, ouvre autour de la chanson "Mademoiselle d’Armentières" et nous avons régulièrement des nouvelles du frère aîné de la narratrice qui combat dans les Flandres avec ses camarades canadiens. Un dossier documentaire propose d’intéressantes photographies d’époque. "No safe harbour" est le titre d’origine en anglais, il est paru en 2006.
Accessible jeunesse Quelques illustrations
Halifax, la plus grande catastrophe de l'histoire navale https://www.slate.fr/culture/histoires-sans-fin/mont-blanc-halifax-explosion-cargo-grande-guerre-france-nouvelle-ecosse
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