Avis de Octave : "De la grippe aussi peu espagnole que les rouleaux de printemps"
"Si je meurs avant le jour" de Jean Little s’appuie sur des souvenirs que l’auteure a puisé en particulier dans le journal intime de sa mère étudiante en médecine en 1918, l’année où sévit intensément la grippe espagnole dont est d’ailleurs mort Apollinaire. Fiona Macgregor est la narratrice ; âgée de 13 ans, elle débute son journal intime le 3 août 1918 et le clôt en mars 1919. L’action se déroule à Toronto dans une famille où la mère est déjà morte depuis cinq quand démarre l’action. Fiona s’inquiète pour le sort de deux de ses sœurs qui risquent de périr de la maladie et l’un d’elle décède fin novembre.
Les symptômes de la maladie sont approchés. Des informations culturelles sont distillées ponctuellement comme la vision d’un film avec pour acteurs, qui furent un temps mariés ensemble, Douglas Fairbanks et une Canadienne Mary Pickford (à qui l’arrivée du parlant fut fatale) ou les règles d’un jeu de cartes alors très joué en famille. De nombreux clichés pris dans les années 1918 à 1920 sont présents, entre autres des photographies montrant la joie à l'annonce de l'Armistice.
"La vie au bout des doigts" d’Orianne Charpentier, roman de littérature de jeunesse, évoque également cette maladie qui frappe à la fois des proches dans un chapitre et l’enterrement d’Apollinaire à qui l’héroïne voue une admiration sans borne. Rappelons que cette forme grippe aurait pu apparaître en Chine, se propager en Californie avec des travailleurs migrants, puis de là arriver avec les soldats américains en Europe et revenir aux USA et Canada avec la démobilisation es troupes. Elle fit plus de 21 millions de personnes à travers le monde.
Les symptômes de la maladie sont approchés. Des informations culturelles sont distillées ponctuellement comme la vision d’un film avec pour acteurs, qui furent un temps mariés ensemble, Douglas Fairbanks et une Canadienne Mary Pickford (à qui l’arrivée du parlant fut fatale) ou les règles d’un jeu de cartes alors très joué en famille. De nombreux clichés pris dans les années 1918 à 1920 sont présents, entre autres des photographies montrant la joie à l'annonce de l'Armistice.
"La vie au bout des doigts" d’Orianne Charpentier, roman de littérature de jeunesse, évoque également cette maladie qui frappe à la fois des proches dans un chapitre et l’enterrement d’Apollinaire à qui l’héroïne voue une admiration sans borne. Rappelons que cette forme grippe aurait pu apparaître en Chine, se propager en Californie avec des travailleurs migrants, puis de là arriver avec les soldats américains en Europe et revenir aux USA et Canada avec la démobilisation es troupes. Elle fit plus de 21 millions de personnes à travers le monde.
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