Avis de Octave : "Des mythes sans héros"
De Jean-Claude Delhez l’on doit un ouvrage en deux tomes sur ce qui se passe entre les 22 et 26 août 1914 sur le front occidental Le Jour de deuil de l’armée française, il nous livre dans Douze mythes de l’année 1914 une mise en exergue de ce qu’il pense relever soit de la légende, soit de la désinformation, soit d’un regard involontairement biaisé. Douze points sont traités à côté d’une introduction et de deux chapitres de pistes à explorer afin d’approfondir l’histoire de la Grande Guerre et sortir des vieilles antiennes.
Des chapitres montrent combien les économies françaises et allemandes étaient imbriquées à la Belle Époque (avec la mise en exergue que les pantalons rouges étaient colorées par un produit chimique fabriquée par une entreprise badoise), avant 1914 les armées françaises et allemandes avaient des points communs, l’action offensive de Joffre a sa logique, la perte du bassin de Briey par la France va permettre à l’Allemagne de continuer à faire fonctionner sa sidérurgie durant le reste de la Grande Guerre, il y a beaucoup à dire sur le commandement et la combativité de l’armée belge d’abord et sur le jeu de recherche d’une paix de compromis par le roi Albert Ier…
Au total voilà un ouvrage qui pose de nouvelles perspectives sur des sujets connus et montre par quelles nouvelles voies explorer pour améliorer la connaissance de la Première Guerre mondiale.
Des chapitres montrent combien les économies françaises et allemandes étaient imbriquées à la Belle Époque (avec la mise en exergue que les pantalons rouges étaient colorées par un produit chimique fabriquée par une entreprise badoise), avant 1914 les armées françaises et allemandes avaient des points communs, l’action offensive de Joffre a sa logique, la perte du bassin de Briey par la France va permettre à l’Allemagne de continuer à faire fonctionner sa sidérurgie durant le reste de la Grande Guerre, il y a beaucoup à dire sur le commandement et la combativité de l’armée belge d’abord et sur le jeu de recherche d’une paix de compromis par le roi Albert Ier…
Au total voilà un ouvrage qui pose de nouvelles perspectives sur des sujets connus et montre par quelles nouvelles voies explorer pour améliorer la connaissance de la Première Guerre mondiale.
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