Avis de Octave : "Est-ce ainsi que certains hommes aiment et vivent ?"
L’auteur s’est engagé au début de la Grande Guerre et il a connu la célébrité par le cinéma comme scénariste, réalisateur et producteur. Il a écrit ce roman peut-être vers la fin du conflit et l’a terminé de façon sûre après la guerre (contrairement à ce qu’en dit l’éditeur) comme le laisse voir certains passages de son contenu et en particulier la citation tirée de page 149 que nous en donnons plus bas. Ce n’est qu’en 2010 qu’il connaît sa première publication en suivant de près de quarante ans la mort de Henri Diamant-Berger.
Le héros du livre est un poilu un peu fantasque comme on le voit durant les premiers jours de guerre qu’il passe dans le régiment stationné à Chartres. Il appartient à la catégorie de ceux qui ont consenti à faire la guerre : « Nous n’avons pas désiré la guerre. Nous la faisons parce que nous ne voulons pas croire que quelqu’un n’a pas pour première idée d’en rapprocher la fin. Nous souffrons du froid, de la faim et de l’immense ennui des heures perdues ».
Le narrateur Henri est un soldat qui passe sous-officier au début 1915, il porte un regard mi- acide mi-complaisant sur les amours ancillaires de Truche et il assiste à sa mort. Truche la sentait proche suite à un désespoir amoureux et Henri conclut : « il finira dans l’ossuaire immense où l’on met les restes anonymes des milliers de soldats tombés autour de Notre-Dame-de-Lorette, le plus gai pèlerinage de la région ». (page 149)
Vraisemblablement une mauvaise lecture du manuscrit a fait écrire à la page 148 : « Un mot à ma femme. Pauvre vieille », alors qu’il doit falloir lire : « Un mot à ma mère. Pauvre vieille ».
Les lieux de vie dans les tranchées sont la région de Lens et Notre-Dame-de-Lorette. Des photographies d’Henri Diamant-Berger à diverses époques de sa vie, dont deux au moment du conflit, sont proposées à la fin de l’ouvrage.
Le héros du livre est un poilu un peu fantasque comme on le voit durant les premiers jours de guerre qu’il passe dans le régiment stationné à Chartres. Il appartient à la catégorie de ceux qui ont consenti à faire la guerre : « Nous n’avons pas désiré la guerre. Nous la faisons parce que nous ne voulons pas croire que quelqu’un n’a pas pour première idée d’en rapprocher la fin. Nous souffrons du froid, de la faim et de l’immense ennui des heures perdues ».
Le narrateur Henri est un soldat qui passe sous-officier au début 1915, il porte un regard mi- acide mi-complaisant sur les amours ancillaires de Truche et il assiste à sa mort. Truche la sentait proche suite à un désespoir amoureux et Henri conclut : « il finira dans l’ossuaire immense où l’on met les restes anonymes des milliers de soldats tombés autour de Notre-Dame-de-Lorette, le plus gai pèlerinage de la région ». (page 149)
Vraisemblablement une mauvaise lecture du manuscrit a fait écrire à la page 148 : « Un mot à ma femme. Pauvre vieille », alors qu’il doit falloir lire : « Un mot à ma mère. Pauvre vieille ».
Les lieux de vie dans les tranchées sont la région de Lens et Notre-Dame-de-Lorette. Des photographies d’Henri Diamant-Berger à diverses époques de sa vie, dont deux au moment du conflit, sont proposées à la fin de l’ouvrage.
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