Avis de Octave : "Un homme qui quitte le fleuret pour la plume, sans oublier de blesser certains"
Le général Mordacq fut un champion d'escrime, d'où notre titre. Le Tigre, en redevenant Président du conseil, avait dit au général Mordacq dont il avait fait son chef de cabinet : « Je suis ministre de la Guerre, c'est entendu, mais c'est vous qui vous en occuperez ». Cet ouvrage passe en revue un certain nombre d’évènements militaires ayant eu lieu durant le conflit et même en prolongement de celui-ci (comme la guerre entre la Pologne et la Russie soviétique en 1919-1921).
L’auteur n’est tendre ni avec Joffre ni Foch mettant en cause certaines de leurs initiatives et le récit biaisé qu’ils firent de certains évènements (Foch se révélant ici l’apôtre d’un armistice à signer rapidement). Il démonte également certains discours de l’État-major allemand pour expliquer certaines des défaites germaniques. On est donc là dans la réfutation de thèses autour d’une opération en rapport avec le conflit et non dans le récit de légendes (des deux camps) comme côté anglais celle des anges de Mons ou côté allemand du médecin d’origine française fusillé pour avoir empoisonné le circuit des eaux de la ville de Metz (alors en Alsace-Lorraine).
Le général Mordacq aborde quinze points et à travers certains met en valeur l’action de l’armée anglaise et des décisions de Clemenceau. Il aborde par exemple tant la question de la Bataille de la Marne en 1914 que celle de la Bataille de la Marne (par contre il ne dit rien sur l’Offensive Nivelle et de manière plus générale sur le Chemin des dames) que la question de la guerre sous-marine ou du rôle de l’aviation.
Pour connaisseurs Aucune illustration
