Avis de Alexandre : "Fin de dynastie"
L’Alsace était le but de guerre de la Bavière durant la Première Guerre mondiale. Le Palatinat bavarois était limitrophe de l’Alsace et Landau, vieille ville française depuis 1648 du fait des traités de Westphalie, était passée à la Bavière en 1815. Louis III espérait que la Prusse digérant la Belgique et la Lorraine, en cas de victoire (ce dont il ne doutait pas), l’Alsace lui reviendrait. Toutefois pour la Haute-Alsace (comprendre le Haut-Rhin) les Badois étaient sur le coup et il finit par restreindre ses ambitions. Dans cette guerre, la Bavière avait engagé peut-être un million de soldats (d’après ce que l’on croit deviner) et en avait perdu 200 000.
Othon Ier était roi de Bavière de 1886 à 1913, toutefois ce frère de Louis II (qui l’avait précédé sur le trône et avait été déposé pour folie) et cousin de Sissi, se fit tout de suite imposer un régent, à savoir son oncle Léopold de Wittelsbach. En effet le futur Othon Ier avait été déclaré fou à l’âge de 24 ans ; il se pourrait que sa participation à la Guerre de 1870 l’ait traumatisé. Léoplod de Wittelsbach est le frère du premier roi de la Grèce, il décède en décembre 1912. Son fils Louis lui succède dans la fonction de régent. Ayant obtenu l'abdication du roi Othon en 1913, il devient roi sous le nom de Louis III. Il voit le mouvement révolutionnaire se développer début novembre et il quitte la Bavière le 7 novembre 1918 pour Salzbourg puis la Hongrie.
Franck Lafage nous dresse un tableau de l’évolution de la situation politique de la Bavière depuis 1870 et de l’économie bavaroise à la Belle Époque. Son ouvrage n’est pas seulement une biographie de Louis III et der son père. Il est à noter que si la Bavière historique est évidemment catholique, dans ses frontières de 1815 à 1918, le pays compte plus d’un cinquième de protestants.
Pour connaisseurs Quelques illustrations
