Avis de Alexandre : "De 364 à 392 les Valentiniens, novembre1918 quatre Saint-Valentin à rattraper"
La B.D. Le Sang des Valentines prend comme source d’inspiration l’univers de Matisse qui illustre les lettres signées de son épouse qu’un poilu reçoit. On découvre Matisse à Paris en décembre 1915 et à Cagnes-sur-mer aux côtés de Renoir. L’histoire débute au lendemain de la signature de l’armistice dans un camp de prisonniers où le personnage principal exulte de joie. Par un flash back l’atmosphère du front est très bien restituée et les conséquences des combats dans l’après-guerre apparaissent par de multiples touches. Ainsi sont abordés le problème des exécutions sommaires de soldats ne voulant pas sortir de la tranchée, la souffrance des gueules cassées, l’importance du courrier pour le moral des combattants, l’appréhension du retour à la vie civile. Le scénario s’apparente au contenu d’une tragédie de Corneille vécue toutefois dans le village pyrénéen du héros ; l’ouvrage est adapté à des collégiens, les jeunes lecteurs y découvriront qu’une personne au physique ingrat peut se faire aimer pour d’autres capacités.
On reste surpris que cette magnifique histoire donne la situation du front pour les tous premiers jours de février 1918 dans les Ardennes alors que le front est stabilisé au niveau de Reims dans cette direction, par la situation d’un camp de prisonniers de guerre français en Belgique et en conséquence un retour à Paris dès le 17 novembre pour cet ancien captif de l’armée allemande.
On reste surpris que cette magnifique histoire donne la situation du front pour les tous premiers jours de février 1918 dans les Ardennes alors que le front est stabilisé au niveau de Reims dans cette direction, par la situation d’un camp de prisonniers de guerre français en Belgique et en conséquence un retour à Paris dès le 17 novembre pour cet ancien captif de l’armée allemande.
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