Avis de Alexandre : "Une riche approche des prémices de la Grande Guerre"
La richesse des points soulevés par la série Amère patrie ne demande pas de familiarisation particulière avec les conditions de déclenchement de la Grande Guerre. En effet les étapes qui conduisent à la guerre sont habilement amenées dans le premier tome. Ainsi l’ami du héros a fait la campagne du Maroc (page 49), dans un café parisien l’héroïne participe à une discussion au sujet des guerres balkaniques (page 46), le curé rappelle la mort de l’archiduc François-Ferdinand en annonçant la mort de Jean Jaurès.
Aux dernières pages du tome 1, le héros Jean Gadois, agriculteur mais aussi le plus habile braconnier (son nom de famille a pour sens « dévastateur des bois ») de la commune fictive de Roche-Vialard, déclarait qu’il partait pour une guerre courte ; la guerre de mouvement de l’année 1914 n’est pas traitée car dans le volume suivant l’action redémarre en avril 1917.
Le monde paysan est prédominant dans la première partie d’Amère patrie mais l’espace minier est également présent avec la nécessité pour la sœur de l’héroïne de s’embaucher aux houillères proches après la paralysie qui frappe le père.
On relève que plus d’une page est consacrée à la présentation d’un « village nègre » reconstitué au bois de Boulogne avec l’illustration de l’attitude caricaturale de visiteurs parisiens face à ce zoo humain. Au même moment se déroule l’engagement d’un de ceux qui appartiendra bientôt à la Force noire venue défendre la métropole. Dans le premier volume l’action alterne entre le Sénégal côtier, un village de Haute-Loire et marginalement Paris.
Aux dernières pages du tome 1, le héros Jean Gadois, agriculteur mais aussi le plus habile braconnier (son nom de famille a pour sens « dévastateur des bois ») de la commune fictive de Roche-Vialard, déclarait qu’il partait pour une guerre courte ; la guerre de mouvement de l’année 1914 n’est pas traitée car dans le volume suivant l’action redémarre en avril 1917.
Le monde paysan est prédominant dans la première partie d’Amère patrie mais l’espace minier est également présent avec la nécessité pour la sœur de l’héroïne de s’embaucher aux houillères proches après la paralysie qui frappe le père.
On relève que plus d’une page est consacrée à la présentation d’un « village nègre » reconstitué au bois de Boulogne avec l’illustration de l’attitude caricaturale de visiteurs parisiens face à ce zoo humain. Au même moment se déroule l’engagement d’un de ceux qui appartiendra bientôt à la Force noire venue défendre la métropole. Dans le premier volume l’action alterne entre le Sénégal côtier, un village de Haute-Loire et marginalement Paris.
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