Avis de Octave : "Lawrence, l’Arabie c’est où dites ? Par La Mecque"
Cet ouvrage est en effet adapté à des élèves de dernière année d’école élémentaire et nous ajouterons à des collégiens malgré le fait que l’indication de 8-10 ans en quatrième de couverture détournera un certain nombre d’élèves de la sixième à la troisième.
Des pages question/réponse et, d’autre part, de jeux, réussissent à rompre une monotonie au contenu fortement didactique qui a modelé une quinzaine de chapitres avec une forme identique. Même là, il est apporté une touche d’originalité avec une habile façon de présenter les textes commentant les illustrations. Le jeune lecteur distingue que la page de gauche donne l’essentiel et que la page de droite traite de quatre aspects significatifs du thème évoqué en partant généralement d’un document d’époque. Il est dommage que ne soient pas un peu plus contextualisés certains documents, comme la photographie page 11 qui est prise vraisemblablement à Nieuport dans les Flandres belges ou la page 17 où c’est le colonel Xavier Desgrées du Loû du soixante-cinquième régiment d’infanterie (composé d’appelés de Loire-Inférieure et de Vendée) qui porte le drapeau. Il est à noter que, comme la plupart des officiers, le colonel Xavier Desgrées du Loû a son nom inscrit à plusieurs monuments aux morts, en l’occurrence rien que pour les municipaux celui de la Roche-sur-Yon, Nantes et Vannes.
Par ailleurs, le souci de ne pas encombrer la mémoire des jeunes implique des choix prioritaires que nous n’approuvons pas obligatoirement. Clemenceau et Poincaré oubliés au profit de Manfred von Richthofen, Jaurès et Lawrence d’Arabie n’aidera pas à avoir une bonne note en classe. Par ailleurs, les cartes géographiques n’ont pas une fonction décorative. Quel est l’intérêt de mettre en médaillon une carte avec 2,5 cm de diamètre qui permet à l’adulte d’imaginer Barcelone et Florence pour le sud et les îles Féroé pour le nord et au jeune de ne rien voir réellement de l’état du front à l’ouest en 1917 ?
Des pages question/réponse et, d’autre part, de jeux, réussissent à rompre une monotonie au contenu fortement didactique qui a modelé une quinzaine de chapitres avec une forme identique. Même là, il est apporté une touche d’originalité avec une habile façon de présenter les textes commentant les illustrations. Le jeune lecteur distingue que la page de gauche donne l’essentiel et que la page de droite traite de quatre aspects significatifs du thème évoqué en partant généralement d’un document d’époque. Il est dommage que ne soient pas un peu plus contextualisés certains documents, comme la photographie page 11 qui est prise vraisemblablement à Nieuport dans les Flandres belges ou la page 17 où c’est le colonel Xavier Desgrées du Loû du soixante-cinquième régiment d’infanterie (composé d’appelés de Loire-Inférieure et de Vendée) qui porte le drapeau. Il est à noter que, comme la plupart des officiers, le colonel Xavier Desgrées du Loû a son nom inscrit à plusieurs monuments aux morts, en l’occurrence rien que pour les municipaux celui de la Roche-sur-Yon, Nantes et Vannes.
Par ailleurs, le souci de ne pas encombrer la mémoire des jeunes implique des choix prioritaires que nous n’approuvons pas obligatoirement. Clemenceau et Poincaré oubliés au profit de Manfred von Richthofen, Jaurès et Lawrence d’Arabie n’aidera pas à avoir une bonne note en classe. Par ailleurs, les cartes géographiques n’ont pas une fonction décorative. Quel est l’intérêt de mettre en médaillon une carte avec 2,5 cm de diamètre qui permet à l’adulte d’imaginer Barcelone et Florence pour le sud et les îles Féroé pour le nord et au jeune de ne rien voir réellement de l’état du front à l’ouest en 1917 ?
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