Avis de Alexandre : "L’aborigène au pays des sauvages"
Certains gradés font montre de racisme à l’égard de Freeman mais d’autres reconnaissent son immense courage. Freeman a vu son père abattu pour s’être opposé à la séparation de ses enfants, le gouverneur des Territoires du nord en Australie voulant qu’ils soient dirigés vers une institution du type de Carlisle telle que la décrit la BD éponyme (mais l’action se déroule là aux USA). Avant de mourir son père lui a prédit le retour des ancêtres et devant le génocide mutuel des peuples de couleur blanche auquel il assiste, Freeman a des visions. Il se voit confier, dans ces apparitions, la mission de devenir le « guide espéré, cet être de rêve qui découpera et modèlera les corps, qui redonnera naissance au monde aborigène ».
Dans le second tome le héros prend part à l’hécatombe de Fromelles, l’attaque programmée là (près de Lille) était destinée à faire diversion par rapport à la préparation de l’action principale dans la Somme. Un mémorial australien a été construit, vu l’importance des pertes. On notera la présence d’Hitler à la bataille de Fromelles, ici le scénariste le présente comme habituellement, en tant que caporal. On sait par les travaux de Thomas Weber (voir notre compte-rendu de La Première Guerre mondiale d’Hitler) qu’en fait il était soldat de première classe et que s’il était toujours dans la zone des armées, il ne fut qu’exceptionnellement dans les tranchées.
à Villers-Bretonneux