Avis de Octave : "Et le samedi matin Le Tigre était encore vivant (hommage à Robert Lamoureux)"
En 1923 la libertaire Germaine Berton, en tentant d’assassiner Léon Daudet, tue en fin de compte Maurice Plateau, secrétaire de rédaction à l’Action française. Elle est acquittée pour ce crime comme Raoul Villain l’assassin de Jaurès fin mars 1919. Le vendredi 19 février 1919, l’anarchiste Émile Cottin tire sur Clemenceau et un mois plus tard il est condamné à mort alors que Clemenceau est toujours vivant.
Toutefois Le Tigre intervient auprès de Raymond Poincaré afin qu’il exerce son droit de grâce présidentiel. La peine d'Émile Cottin est réduite à dix ans de prison. En 1924 il est libéré, vu la dégradation de son état psychique, toutefois il est interdit de séjour dans certains lieux et doit demander des autorisations pour se déplacer, comme il ne fait pas la demande il retourne ponctuellement en prison.
Jean-Yves Le Naour dresse finement le portrait d’Émile Cottin mais évoque aussi l’atmosphère de la très immédiate après-guerre en France ainsi que le rôle à l’époque tout puissant de jurés issus de milieux sociaux bien particuliers. On apprécie les nombreuses illustrations.
Pour tous publics Quelques illustrations