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Détective, 4 Martin Bec La cour silencieuse

Détective, 4 Martin Bec La cour silencieuse
Delcourt 56 pages
1 critique de lecteur

Avis de Xirong : "Sacha Guitry : Il est des femmes dont l’adultère est le seul lien qui les attache à leur mari"

Retour vers le Paris de 1932, une époque où le crime passionnel pouvait vous valoir l’acquittement (puisqu’au moment de vos actes vous aviez perdu le contrôle de vous-même), et où l’adultère est un un motif valable de divorce à la fois pour l’époux et l’épouse depuis la loi de 1884. C’est d’ailleurs toute la façon dont dans les années Trente, la non-fidélité des hommes n’est pas perçue sous le même angle que celle des femmes, qui est au cœur du récit. D'après le Code civil, ces dernières risquent de trois mois à deux ans de prison et leur mari une amende.  

Un clochard, ancien cambrioleur, qui avait trouvé refuge dans un immeuble avoue un meurtre d’une femme de policier de la mondaine. Tout semble simple et droit mais tout est complexe et tordu. La palette des locataires de ce bâtiment est bien significative de l’ancienne division sociale dans les habitations parisiennes de l’époque, division qui se marquait par l’étage.

Le commissaire Bec, que l’on retrouve ici, était présent dans l’ouvrage "Sept détectives", un des volumes d’une série où on trouve "Sept nains" sorti de façon concomitante avec "Détective, 4 Martin Bec La cour silencieuse".     

Il est à noter que le scénariste connaît bien mal la situation dans les écoles de l’Entre-deux-guerres en métropole. Il accorde, page 15, vingt-quatre élèves à une institutrice alors que son effectif à Paris ne pouvait être que d’une quarantaine.  

Pour tous publics Beaucoup d'illustrations

Xirong

Note globale :

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