Avis de Octave : "Dans la famille de l’Aéropostale, je demande Henri Rozès"
La maison natale d’Henri Rozès est à Soueich en Haute-Garonne et c’est par le récit de l’enfance du pilote commence. Fils de charpentier, il est donné ailleurs que dans cette BD comme paysan à la fin de la Belle Époque, mais il faudrait vérifier. Il combat dans les tranchées, faisant semble-t-il d’après les images de ces groupes de ces compagnies franches chargées d’effectuer des coups de main chez l’adversaire. C’est l’expression "nettoyeur de tranchées" qui est employée ici.
Il intègre en 1917 le 2e groupe d’aviation, ceci nous vaut entre autre un combat aérien au-dessus de Tillé, près de Beauvais, dans l’Oise. Il commence donc à voler alors qu’il a 23 ans, Antoine de Saint-Exupéry lui obtiendra son brevet de pilote le 23 décembre 1921, après avoir intégré ce même 2e groupe d’aviation. Henri Rozès vole depuis l’aérodrome Toulouse-Montraudan dès août1922 et ceci pour le compte de l’Aéropostale. Outre une vue sur la cité médiévale de Carcassonne, on a des vues de l’aérodrome du Cap Juby sur la côte sud du Maroc, de Rio de Janeiro.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il a l’occasion d’avoir Antoine de Saint-Exupéry comme copilote et en octobre 1939 il a un terrible accident peut-être à l’aérodrome de Toulouse en octobre 1939. Cela l’empêchera de revoler et il décèdera en septembre 1944. Le graphisme est très élégant.
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