Avis de Xirong : "1920 : les années folles, 1980 : les années Deng"
Cet ouvrage est le second de trois tomes d’une série qui raconte cinquante ans de l’histoire de la Chine à travers la vie d’un natif du Yunnan, à savoir celle de l’illustrateur. Ici le récit démarre avec l’enterrement de Mao Tsé-Toung et se clôt avec la mort du père en 1980.
Après 10 ans passés dans le camp de rééducation des cadres (village de Mi le), le père de Xiao Li est réhabilité par le parti et même nommé directeur général. Il meurt quelques années plus tard en confiant à son fils :
« N'oublie jamais cela, mon fils. Le Parti d'abord. Ne transige jamais. Lorsque ses valeurs sont en jeu, il n'y a alors ni ami, ni famille qui compte. Moi j'avais une révolution à faire... A toi de la faire vivre ! »
Sa mère est devenue infirmière à l'hôpital du Kunming et sa soeur Meimei a été envoyée à la campagne pour y travailler comme ouvrière agricole. Li Kunwu ("Xiao Li", soit "Petit Li") est devenu caporal dans l’armée lorsqu’il apprend l’arrestation de La bande des quatre, qui avaient conduit la Révolution culturelle au nom de Mao Tsé-Toung. L’armée sait utiliser ses talents de dessinateurs pour soutenir le tournant idéologique promu par Deng Xiao Ping.
Pour avoir une chance de connaître un minimum d’ascension sociale, voire de se marier pour certains (la fiancée exige souvent un mari au PCC), il faut entrer au Parti communiste. Or notre héros a des ancêtres "bâtards noirs", c’est-à-dire anciens propriétaires terriens. Cela lui complique bien la vie.
Le graphisme en noir et blanc, avec des visages dans le style caricatural, soigne les décors ; lorsque ponctuellement, il ne s’inspire pas de la peinture au pinceau, il subit l’influence du manga.
Après 10 ans passés dans le camp de rééducation des cadres (village de Mi le), le père de Xiao Li est réhabilité par le parti et même nommé directeur général. Il meurt quelques années plus tard en confiant à son fils :
« N'oublie jamais cela, mon fils. Le Parti d'abord. Ne transige jamais. Lorsque ses valeurs sont en jeu, il n'y a alors ni ami, ni famille qui compte. Moi j'avais une révolution à faire... A toi de la faire vivre ! »
Sa mère est devenue infirmière à l'hôpital du Kunming et sa soeur Meimei a été envoyée à la campagne pour y travailler comme ouvrière agricole. Li Kunwu ("Xiao Li", soit "Petit Li") est devenu caporal dans l’armée lorsqu’il apprend l’arrestation de La bande des quatre, qui avaient conduit la Révolution culturelle au nom de Mao Tsé-Toung. L’armée sait utiliser ses talents de dessinateurs pour soutenir le tournant idéologique promu par Deng Xiao Ping.
Pour avoir une chance de connaître un minimum d’ascension sociale, voire de se marier pour certains (la fiancée exige souvent un mari au PCC), il faut entrer au Parti communiste. Or notre héros a des ancêtres "bâtards noirs", c’est-à-dire anciens propriétaires terriens. Cela lui complique bien la vie.
Le graphisme en noir et blanc, avec des visages dans le style caricatural, soigne les décors ; lorsque ponctuellement, il ne s’inspire pas de la peinture au pinceau, il subit l’influence du manga.
Pour tous publics Beaucoup d'illustrations
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