Avis de Adam Craponne : "L’esprit démocratique rétrécit au lavage de cerveau"
Madeleine Albright fut ambassadrice des USA aux Nations-Unies et membre du gouvernement de son pays ; elle est membre du parti démocrate. Madeleine Albright est née à Prague en 1937 dans une famille juive convertie au catholicisme ; sa famille a fui son pays une première fois lors de son invasion par l’Allemagne et une deuxième fois après la prise de pouvoir des communistes en 1948. La première fois, elle s’était rendue en Angleterre et la seconde fois c’est vers les USA qu’elle se dirigea.
En seconde citation, dans cet ouvrage, on relèvera celle de Primo Levi, à savoir : « Chaque période de l’histoire connaît son propre fascisme ». L’ouvrage est divisé en dix-sept chapitres. Les premiers sont plus particulièrement consacrés au fascisme et à son avatar le nazisme, les autres respectivement au maccarthysme, à la Guerre de Yougoslavie des années 1990, à Chavez président du Venezuela, à Poutine, à Orban chef de l’État de la Hongrie, à la Corée du Nord, à Trump devenu président des USA et à la remontée des mouvements xénophobes et racistes en Amérique (avec un rappel sur certaines conséquences de l’isolationnisme américain dans le passé).
Parmi ces cris d’alarme contre les régimes qui assurent un contrôle renforcé de leur population, il manque la Chine de Xi Jinping et la Turquie d'Erdogan. Certes l’adjectif "fasciste" n’est pas à coller à des régimes actuels du XXIe siècle, mais le cri d’alarme de l’auteure est justifié par les dangers qui menacent nombre de pays de tomber ou de rester dans les affres de certains populismes, portes d’entrée d’un autoritarisme qui est lui-même une première marche vers le totalitarisme.
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