Avis de Adam Craponne : "Une marche vers une révolution féministe au Maghreb?"
L’ouvrage est sous-titré Les cas du Maroc et de la Tunisie. Leila Tauil a fait ses études universitaires en Belgique et enseigne actuellement à l’université de Genève. Dans l’introduction, l’auteure rappelle la place des femmes tunisiennes dans la Révolution de jasmin.
Toutefois, dans le premier chapitre, l’auteure indique que des penseurs réformistes arabes au XIXe avait produit des traités féministes. Les grandes figures féminines du féminisme sont en particulier la Marocaine Latifa Jbabdi (née en 1955) et la Tunisienne Sana Ben Achour (née la même année). Dans cette partie est développée longuement les rapports complexes que les deux premiers présidents de la République tunisienne entretiennent avec l’évolution de la condition féminine et les demandes des femmes marocaines qui débouchent en 2004 sur un nouveau Code de la famille.
Le troisième chapitre évoque la place des féministes dans le cadre des Printemps arabes, y apparaissent les personnalités de Henda Hendoud une féministe tunisienne née en 1985 et une féministe marocaine Fedwa Misk née en 1981. Les questions du voile, de l’égalité et du harcèlement sexuel sont des points traités. Les conséquences concrètes du Printemps arabe sont présentées. Une des plus récentes est d’ailleurs la reconnaissance, par l’État tunisien, du mariage des femmes tunisiennes avec un étranger sans que ce dernier ne doive se convertir à l’islam.
Pour connaisseurs Aucune illustration
déroulera du 9 au 13 octobre 2024, au
théâtre-cinéma du Garde-Chasse