Chroniques géorgiennes: 2002, un besoin d’occident

La Géorgie est une des trois républiques caucasiennes avec l’Arménie et l’Azerbaïdjan. C’est d’ailleurs le seul pays où des musulmans se sont massivement convertis au christianisme pour retrouver, il est vrai, la foi de leurs ancêtres  (voir http://www.lavie.fr/actualite/monde/des-georgiens-musulmans-se-sont-massivement-convertis-au-christianisme-18-09-2013-44205_5.php).

L’auteur s’est rendu en Géorgie en 2002 afin d’aider à y faire la promotion de l’enseignement du français, alors en chute libre.  Il évoque en particulier le fait que pour l’Empire romain d’Orient cette province fut une zone frontière jusqu’à la poussée de l’Islam et que l’Église orthodoxe géorgienne est autocéphale ; elle a d’ailleurs retrouvé son autonomie en 1917. La société géorgienne est approchée par l’auteur qui propose de nombreuses illustrations  (souvent de sites patrimoniaux)  dans cet ouvrage  

La Géorgie n’a pas connu l’avenir radieux qu’elle espérait en 2002 lorsque Chevardnaze était en perte de vitesse et que le pays espérait entrer dans l’OTAN (ce qui ne s’est pas fait) pour se dégager de la tutelle russe. L'Abkhazie et l'Ossétie du Sud ont fait sécession avec la bénédiction de Moscou. Ne traiter aujourd’hui, de façon didactique, de l’histoire de la Géorgie à partir de 1953 se respecte mais il aurait été bon de ne pas s’arrêter à 2003 et donc de poursuivre jusqu’en 2018, année où Mamouka Bakhtadze devient Premier ministre du pays.