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Crossroads: La dernière chanson de Robert Johnson

Crossroads: La dernière chanson de Robert Johnson
Hugo Editions536 pages
1 critique de lecteur

Avis de Ernest : "Have mercy, now, save poor Bob if you please (Cross Road Blues)"

Robert Leroy Johnson est un noir américain devenu un célèbre bluesman ; il a vu le jour le 8 mai 1911 à Hazlehurst au Mississippi et il est décédé le 16 août 1938 à Greenwood toujours au Mississippi. Robert commença par utiliser la guimbarde puis il se mit à l’harmonica et à la guitare qu’il joue en simultané.

Le guitariste de blues Edward James House, lui aussi originaire du Mississippi, est ébloui des progrès qu’il a fait dans ses interprétations entre 1931 et 1933. Robert Johnson va avancer qu’il a rencontré le diable et qu’il lui a vendu son âme afin de devenir un musicien virtuose. Cette légende se répand progressivement à une époque où l’on pratique parfois, dans le milieu des noirs américains du sud des USA, des pratiques s’apparentant au vaudou. Il meurt, dans des circonstances mal connues, à l’âge de 27 ans ; il est le premier d’un ensemble de musiciens décédés à cet âge, mais pour la très grande majorité entre 1969 et 1994.

À l’été 2021, un historien médiéviste Donald Kane et une anthropologue   Virginia Carft sont invités à prendre possession d’objets ayant été en la possession du célèbre musicien. Ces derniers sont bien énigmatiques et cela conduit les deux héros à revisiter cette légende de pacte avec le diable. Ceci d’autant que des décès suspects se produisent alors et que le  manuscrit présentant le texte de Me and the devil blues la trentième chanson de Johnson, jamais interprétée en public, intéresse d’autres personnes. Ce roman policier est d’une très bonne facture et on palpite face aux dangers qui menacent les deux personnages principaux auxquels on s’attache vite.

L’action se déroule se déroule pour l’essentiel à Memphis au Tennessee, état américain où ont passé leur enfance, débuté ou se sont installés de nombreux musiciens américains. On relève cette phrase dans ce livre: « Spencer se méfiait des Blancs qui jouaient du blues. Aucun d'eux ne portait en lui la souffrance d'un peuple. Aucun d'eux ne pouvait vraiment comprendre ».

idé cadeau

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Ernest

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