Impressions d’Ouzbékistan: kaléidoscope

On apprécie la dizaine de photographies mais on aurait aimé une carte du pays. Cela aurait permis de  repérer dans  cet espace de l’Asie centrale, les lieux de l’Ouzbékistan où l’auteur se rend en 1999-2000.

Ce pays  compte trois villes au riche passé  historique : Samarcande, Boukhara et Khiva. Toutefois sa capitale est Tachkent. La Route de la soie le traverse. Les espaces divers qui le composent aujourd‘hui, fruit d’un savant charcutage des débuts de l’époque soviétique au sein du Turkestan russe, ont été atteints par Alexandre le Grand, les armées abbassides, Gengis Khan, Tamerlan, le linguiste hongrois Ármin Vámbéry, le général russe Mikhaïl Grigorievitch Tcherniaïev… Des Allemands de la Volga et des Turcs meskhètes (présents en Géorgie) y furent déportés  au lendemain de la Seconde guerre mondiale.  

Toutefois si cette riche histoire pèse sur le présent, c’est à la découverte du pays, au tournant des XXe et XXIe siècles, que l’auteure nous invite. On apprend entre autre  qu’à Ferghana est enterré un savant français Joseph Martin qui, à la fin du XIXe siècle, dresse des cartes géologiques de ces régions.