Avis de Patricia : "Et la couronne appartint au corinavirus !"
Le premier chapitre revisite certaines pandémies apparues dans un passé plus ou moins lointain, dont la peste et le SIDA. Nous empruntons le titre de notre chronique au second chapitre qui démarre d’ailleurs en rappelant que l’épidémie de SARS a démarré dans la province chinoise du Guangdong en 2002. Autre grave pneumonie, le MERS touche la péninsule arabique en 2012 et touche quelques très rares Français en 2013 puis fait de nombreuses victimes en Corée du sud en 2016. Vient ensuite un journal de bord du corinavirus qui démarre à la mi-novembre 2019 avec un cas non posé alors chez un marchand de poisson et se clôt en avril 2020 avec notamment celle de Donald Trump menaçant de ne plus payer la cotisation de son pays à l’OMS, complice de la Chine pour cacher fin 2019 l’ampleur de cette épidémie. Faute de pouvoir nous prédire la fin du covid, l’auteur rappelle comment et quand certaines maladies récentes ont pu être contenues ; il prend comme exemple en particulier Ebola et le SRAS.
Le troisième chapitre est le plus copieux de l’ouvrage car il sert à caractériser le corinavirus notamment dans ses symptômes, les outils permettant de le diagnostiquer, les moyens de sa propragation et la réponse immunitaire mise en place. Le chapitre suivant est centré sur les vaccins proposés en Europe occidentale, ceci excluant évidemment le vaccin russe Spoutnik V basé sur deux adénovirus et autorisé dans son pays d’origine depuis août 2020.
Les autres chapitres s’intéressent aux stratégies d’endiguement du mal choisies dans divers pays dont les USA et la Belgique mais aussi au rôle d’internet dans la propagation d’informations fausses ou vérifiables, les conséquences économiques, les atteintes aux libertés individuelles, les mutations engendrées par cette épidémie dans le secteur des soins. Ce dernier étant victimes d’ailleurs alors de cyber-attaques d’une intensité toute nouvelle. De la conclusion, on tirera en priorité ceci : « Le manque de politique unifiée et concertée, réelle caractéristique de la gestion de la crise actuelle est un luxe que l’on ne peut plus se permettre, compte tenu des conséquences désastreuses, tant eu niveau financier que sanitaire » (page 340). L’auteur est, dans le domaine de la radiothérapie, chef de service dans un hôpital et professeur à l’université pour la ville de Liège. Il nous livre là un ouvrage exceptionnellement dense par son contenu, d’une rigueur scientifique sans appel et d’un très bon niveau de vulgarisation.
coup de coeur !Pour connaisseurs Aucune illustration
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