Avis de Ernest : "Une petite prière pour quasiment chaque soir du mois"
L’idée est de commencer le texte de chaque double-page par une nouvelle lettre de l’alphabet, en les prenant dans l’ordre habituel. Parfois le choix allait de soi comme l’association de B avec "baptisé" ou de J avec "Jésus-Christ", en d’autres occasions on est dans la bonne suggestion ainsi on relie A au mot "avec", et quelques fois dans l’aléatoire comme I renvoyant à "ici" ou L portant "les".
Le texte, sur la page de gauche, est composé immanquablement d’un quatrain composé globalement d’une petite vingtaine de mots. En face se trouve la lettre majuscule d’imprimerie prise dans un décor où s’agitent toujours les membres de la famille souris ; l’onirique est bien présent et on joue quelques fois habilement sur la forme des lettres ainsi H renvoie à des buts de football (on aurait pu d’ailleurs opter pour le rugby, même si ce sport est moins connu des enfants).
Certains se réjouiront de voir les prénoms Kadidja et Kim préférés à Kévin ou Kelly, pour un texte autour du K où il est d’ailleurs dit « brisons le mur de la haine ». Le vocabulaire employé est choisi pour être totalement compréhensible à des jeunes ayant atteint huit ans. Toutefois le sens global est accessible dès six ans et les adultes, qui accompagneraient la lecture de l’enfant, expliqueraient aisément les quelques mots de vocabulaire recherché (mots difficiles soit religieux ou laïcs). Le graphisme, comme les couleurs, sont d’un style bien en phase avec le goût des jeunes lecteurs.
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