Avis de Ernest : "Ponce Pilate témoin précieux de l'Affaire du Galiléen Ieschoua"
Hervé Gagnon est le maître du roman ésotérique pour ce début du XXIe siècle, il est connu pour sa série Damné (vendue à 160 000 exemplaires dans toute la francophonie). Avec la série Vérité, c’est l’occasion de retrouver Gondemar de Rossal, fils d’un petit seigneur, naît en 1185 ; il est devenu damné aux yeux des villageois languedociens. Un autre damné (cette fois à cause des agissements de sa mère) Roland Santenac, né vers 1912 dans une commune ariégeoise, va s’intéresser au premier.
Seulement il n’est pas le seul à le faire ; en ce début de l’année 1939 l’Obersturmführer Otto Rahn retrouve la tombe du chevalier et s’empare de son testament. De plus une société millénaire de juifs "Les ages de Sion" et le Vatican (toujours bien informé) entendent bien également s’occuper de la mémoire de Gondemar de Rossal. Et si le mystère dont ce dernier était porteur avait un rapport avec la crucifixion du Christ et mettait en exergue que le christianisme est basé sur une imposture… Les apôtres serait-ils arrivés à mystifier les soldats romains de Ponce-Pilate, ce dernier disgracié venant d’ailleurs à Vienne en Gaule et s’y suicidant ?
Goûtons un extrait :
« Personne ne naît monstre. Certes, il en est de moins chanceux que d’autres qui, lorsqu’ils entrent en ce monde, sont affligés d’infirmités et de limites qu’ils n’ont ni demandées ni méritées, qu’ils traîneront comme un boulet de forçat toute leur vie. Même si certains sont sans doute prédisposés au Mal, personne n’entre dans la vie avec une âme déjà noire. Le Mal n’est pas plus intrinsèque que le Bien. Les deux s’apprennent un geste à la fois, par l’exemple. Pour prospérer, l’un et l’autre doivent être alimentés jusqu’à devenir assez forts pour se nourrir eux-mêmes et s’auto-engendrer sans cesse. »
Pour connaisseurs Aucune illustration