Avis de Ernest : "En France, 237 communes portent le nom de Saint-Martin"
Le 17e centenaire de la naissance de saint Martin est passé puisque serait né en 316 en Pannonie à Savaria (aujourd’hui Szombathely en Hongrie, mais non loin de la frontière autrichienne). Son père est un officier supérieur païen de l’armée romaine, toutefois ce dernier sert Constantin lors de la bataille d’Andrinople de 324. Au nord de Constantinople, en battant son adversaire Licinius, Constantin devient le maître incontesté du monde romain ; ce dernier va mener une politique favorable aux chrétiens.
Martin est un lui-même officier jusqu’en 355 pour rejoindre Hilaire l’évêque de Poitiers qui lutte contre l’arianisme. Martin part pour combattre ce qu’il juge une hérésie en Illyrie sans grand succès ; il retourne dans le Poitou et fonde le monastère de Ligugé. Les habitants de Tours viennent le chercher en 371 pour en faire leur évêque, fonde l’abbaye de Marmoutiers (un peu amont de la cité de Tours) et évangélise les campagnes proches et plus lointaines (Berry et Auvergne) restées largement païennes.
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On bénéficie pour connaître la biographie de notre personnage d’un document précieux La Vie de Saint Martin rédigée par Sulpice Sévère du vivant même de l'évêque de Tours, qui décède en l'an 397. Appelé à Candes-sur-Loire pour régler un conflit entre clercs, saint Martin y décède. La dispute entre Poitevins et tourangeaux pour s’approprier la dépouille du futur saint n’est pas ici racontée. Il est vrai qu’elle n’est pas très catholique… Clovis, un siècle après la mort de saint Martin de Tours, a voulu placer sa conversion sous le patronage de ce dernier. Guillaume Hünermann nous livre là un ouvrage dont la tonalité hagiographique n’échappera à personne.
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