Avis de Benjamin : "Le catharisme, voilà l’ennemi!"
Il est précisé qu’on a là une biographie (et pas une collection de textes de ce saint), en fait on est face à une hagiographie. Saint-Antoine de Padoue est né à Lisbonne en 1195 et il doit une partie du nom, avec lequel il est entré dans l’histoire, au fait qu’arrivé en 1231 à Padoue (Pave en italien) pour prêcher le Carême il meurt près de cette cité alors autonome (elle ne tombera dans l’escarcelle de Venise qu’en 1405). Frère Antoine descend de Charlemagne et est apparenté à Godefroy de Bouillon.
Il est le saint national du Portugal et des marins, sans compter évidemment qu’il est invoqué pour retrouver un objet perdu. C’est parce que l’on disait Antoine de Pave, que notre saint devint dans un premier temps le patron des chercheurs d’épaves puis par généralisation de tous les objets perdus plus à certains métiers de la mer. L’auteure donne d’ailleurs diverses prières à Saint Antoine dont une pour retrouver ce qui a été égaré.
Clé du XIIIe siècle, image absente du livre
Saint Françoise d’Assise est l’aîné d’une dizaine d’années d’Antoine, ce dernier est entré très jeune chez les franciscains. En France, il va aider à mettre fin à ce qui est considérée comme l’hérésie cathare en 1224 et rois ans plus tard contre les derniers patarins dans une ville du Frioul. Il a aussi séjourné à Toulouse, Montpellier, Limoges, Brive, Châteauroux, Le Puy, Cuges (en Provence) et Bourges. Françoise Bouchard tente incontestablement et intensément de faire aimer Saint Antoine de Padoue, on apprécie quatre pages de photographies en couleurs et les quelques photographies en noir et blanc.
Pour tous publics Quelques illustrations
