Avis de Ernest : "Une vie bien ordinaire pour un destin post-mortem extraordinaire"
En France, c’est à partir de Givet dans les Ardennes et de Nice que le culte à sainte Rita, introduit par des immigrants italiens, s’est répandu de façon durable. Petit à petit, dans l'église saint Hilaire, à côté de la statue de sainte Rita dans un autel latéral réalisé par Victor Dubois, se sont ajoutés des ex-voto dont le nombre dépasse aujourd’hui les deux cents. Aujourd'hui, cette église, située dans l'Ardenne wallonne, est devenue un lieu de pèlerinage à sainte Rita.
Par ailleurs à Paris la chapelle sainte Rita, en face du Moulin rouge, reste très active dans l’accueil des prostituées et que l'église Sainte-Rita du XVe arrondissement est très connue pour ses bénédictions annuelles d'animaux. Fêtée le 22 mai, sainte Rita de Cascia est l'objet d'une grande dévotion dans le monde entier et les églises qui comptent des chapelles qui lui sont consacrées se sont multipliées en France. On l'invoque pour les cas impossibles et les causes désespérées. Sainte Rita est la patronne des causes désespérées.
Le petit village de Roccaporena, en Ombrie, est le lieu de naissance de Sainte Rita. Rita est un diminutif, celui de Margherita. L’ouvrage est divisé en deux parties, la première est intitulée "Le bonheur à Roccaporena (1381-1413)" et la seconde se nomme "La grâce d’aimer (1413-1457)". En 1412 son mari est assassiné et l’année suivante elle se fait religieuse. Elle mène une vie de prière, obéissance, pauvreté et d’obéissance jusqu’à sa mort en 1477 à l’âge de soixante-seize ans. Le pape Jean- Paul a déclaré que sainte Rita était la plus populaire des saintes ; cette vénération très populaire s’est construite sans que l'Eglise ne l’ait vraiment encouragée au départ. Elle n'a pas fondé d'ordre religieux ni produit d'écrits spirituels mais avait la réputation de venir en aide aux plus infortunés.
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