Avis de Xirong : "Moins connus que les zouaves et à recrutement spécifiquement indigène pour les soldats"
Le récit commence avec la prise de smalah d’Abd-el-Kader au milieu des années 1840 et se poursuit sur trois pages en donnant quelques grandes étapes de l’épopée des spahis jusqu’à nos jours. Ceci est l’occasion de dire qu’il existe encore un régiment de spahis en garnison à Valence dans la Drôme.
Les sipahis (sic) sont des soldats turcs au service du dey d’Alger et ils combattent les Français qui débarquent à Alger en 1830. C’est Youssouf, un Italien enlevé jeune et converti à la religion musulmane qui, après sa fuite de Tunisie, va jouer un rôle important dans la popularisation des spahis, soldats indigènes au service de la France.
On suit ces troupes dans divers guerres entreprises par Napoléon III, ce qui nous emmène en particulier en Crimée, mais aussi en Chine avec le Sac du palais d’été et bien sûr à la Guerre de 1870 avec en particulier un engagement à Nogent-sur-Marne près de Paris mais aussi dans la Sarthe.
On les retrouve dans toutes les conquêtes coloniales en Afrique : Tunisie, Afrique noire et Maroc. On aura de ce fait aussi des spahis marocains ; l’ensemble des spahis combattra, durant la Première Guerre mondiale à Vimy et Verdun pour la métropole mais aussi en Albanie, Macédoine et Palestine.
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