Avis de Octave : "L’arrivée de la cavalerie parmi les légionnaires"
Il s’agit là d’un copieux ouvrage tant par sa surface environ 30 cm sur 30 cm que par son épaisseur puisque l’on approche de peu les deux cent pages. L’illustration y occupe un peu plus de place que les textes. Les images couvrent une période allant du Maroc des années 1930 à l’Opération Sentinelle pour l’année 2021. Ceci en passant notamment par la Tunisie en 1937, l’Alsace au début de 1945, l’Indochine des premières années 1950, l’Algérie de 1960 et 1961, le camp de La Courtine dans la Creuse en 1971, le Tchad en 1978 et 1979, l’Irak en 1990, la Bosnie en 1996, la Côte-d’Ivoire en 2003, ou le Mali en 2020.
Le régiment présenté fête son centenaire en 2021 ; Il se revendique une filiation largement imaginaire avec le Royal Étranger de l’Ancien Régime, un régiment de cavalerie dont la création remonte au règne de Louis XIII. Cette descendance a été proclamée en 1937 par le colonel Berger en 1937.
Sur nommé depuis cette époque le Royal Étranger, le 1er Régiment étranger de cavalerie est officiellement créé en 1921 à Sousse dans le protectorat de la Tunisie ; une de ses particularités est d’avoir conté en ses rangs un nombre important d’officiers d’origine russe, ceci sur plusieurs décennies. On relève également parmi les officiers des Géorgiens, en l’occurence le Prince Jean Vatchnadze né en 1899 et le chef d'escadrons Alexandre Djin Tcharadze pour les plus connus.
C’est d’ailleurs le capitaine Wladimir Solomirsky (il fit ses études au corps des pages, à la cour de Saint Petersbourg) qui a inspiré l’insigne du 3e escadron de ce régiment de légionnaires. L’hymne du REC est créé par deux soldats et un brigadier de ce régiment à savoir pour le texte par un Allemand et un Français et la musique par un Français. Il fait allusion à la Campagne de Syrie et donc au combat contre les Druzes.
Pour tous publics Beaucoup d'illustrations
