Dent et archéologie: Une expérience vécue

En plus d’un chapitre sur chacune de ces tâches, il est proposé un chapitre autour de la présumée identification de la tête d’Henri IV et deux chapitres plus généralistes autour de la dentition et l’archéologie. Il y évoque entre autre que les dents de Diane de Poitiers contenaient une proportion d’or très élevé, ce qui prouve qu’elle buvait un élixir de longue vie qui contenait un peu de métal précieux.  

Au sujet de la tête d’Henri IV, l’auteur reste sceptique et pas seulement pour des raisons odontologiques ; il reprend d’ailleurs un certain nombre de contre-arguments développés par Philippe Delorme dans La mauvaise tête d’Henri IV. Le chapitre autour de la Guerre de Crimée est l’occasion de parler du fait que le type d’alimentation joue sur la qualité des dents,  que c’est en 1892 qu’en France se crée le statut officiel de dentiste et que le service dentaire dans l’armée française date de 1916. Le texte autour de Louis XI et son épouse permet entre autre d’évoquer une ordonnance royale de ce souverain datée de 1465 précisant le statut des barbiers qui étaient alors aussi dentistes.   

De cet ouvrage original, on retiendra que :

« la dent est un organe imputrescible et, à ce titre, constitue un outil médico-légal extraordinaire, une source d’informations qui, si elle est bien exploitée, peut se révéler quasiment intarissable ». (page 32)