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Les anecdotes les + surprenantes de Belgique

Les anecdotes les  + surprenantes de Belgique
La Boîte à Pandore170 pages
1 critique de lecteur

Avis de Benjamin : "Faits d’hiver, d’automne, de printemps et d’été dans les Pays-Bas méridionaux"

Le livre "Les anecdotes les + surprenantes de Belgique" de Marc Pasteger propose une suite de faits divers au sens large qui ont trait à des évènements d’un passé assez immédiat à un passé lointain ayant un rapport avec les Francs. Comme on le sait la Belgique en tant qu’état n’existe que depuis 1830 et qu’il fut toujours un lieu de passage (même au-delà de 1830) de personnages étrangers. Aussi nombre des anecdotes présentées ici ont un rapport avec des personnalités que les Français seuls ou les habitants de l’hexagone et les Belges considèrent comme appartenant à leur univers culturel. Univers culturel plus ou moins contemporain comme le chanteur Antoine ou l’"enchanteur" Stéphane Bern ou plus ancien.

D’ailleurs il a été de très bon goût de commencer dans ce livre où les sujets sont classés par ordre alphabétique par "Abeilles" puisqu’à Tournai dans la tombe découverte en 1635 de Childéric (le père de Clovis décédé en 481) on retrouva 300 abeilles en or (plus d’autres petits objets d’intérêt archéologique). Pourquoi n’en reste-t-il plus que deux aujourd’hui que deux ? Cela est à découvrir.  En tout cas en 1831 Vidocq, retraité depuis quatre ans de son poste de chef de la Sûreté, fut appelé pour trouver les auteurs et commanditaires du vol.

Ici on a droit à deux pages pour développer le thème, c’est souvent bien moins long, souvent autour d’un tiers de page et parfois de trois pages (à l’article "Élysée") comme pour le président de la république française Paul Deschanel né à Bruxelles en 1855 d’un père Paul républicain (professeur, écrivain et conférencier) et d’une mère bruxelloise nommée Adèle Feignaux. On ne s’étonnera pas qu’à l’article "Esprit", on trouve le prince de Ligne, au service de l’Autriche, il était originaire de ces Pays-Bas qui furent espagnols avant de passe sous la coupe de Vienne. Des souverains qu’il côtoya, il dit :

« (qu’) avec eux le monde aurait été et irait à merveille si Marie-Thérèse avait aimé un peu. Si Catherine II n’avait trop aimé. Si Joseph II n’avait été si prompt. Si Léopold II n’avait pas été trop lent. Si François II avait pris entre eux un juste milieu. Si Louis XVI n’avait pris conseil de lui. Si Frédéric II n’avait eu trop d’esprit. Si Frédéric-Guillaume en avait eu davantage. Si le roi de Pologne avait eu autant de raison que d’agréments (…) ». (pages 66-67)

On ne cachera que s’il y en a pour tous les goûts, on appréciera de pas beaucoup à formidablement les articles. Des informations, comme la parution en 1605 du premier périodique de l’univers belge d’aujourd’hui, ne sont pas sans intérêt par rapport à l’histoire de la presse, on précisera que ce fut à Anvers et que le titre était "De Nieuwe Tydinghen".

Ceux qui s’intéressent à l’histoire de la guillotine liront qu’à Bruxelles son premier jour d’utilisation est le 13 juillet 1796, on notera le bon goût des révolutionnaires français de ne pas avoir attendu le 14 juillet pour faire officier. Les fans de Peter Pan apprendront qu’une réplique de la statue de ce dernier figurant dans les jardins de Kensington à Londres figure dans le parc d’Egmont à Bruxelles. Marc Pasteger nous dit encore que le Belge (qui de l’était d’ailleurs pas puisque né en 1735) inventa les patins à roulettes vers 1760 alors qu’il séjournait à Londres et fit sa première apparition avec ceux-ci en 1759 lors d’un dîner offert par une aventurière italienne Theresa Cornelys (page 129). Autre évènement insolite lié à la naissance du chemin de fer en Belgique, en 1835 selon les dernières volontés testamentaires de l’écrivain Walter Scott, on vit l’historien Carlo Bronne faire pendant deux mois quotidiennement un aller-retour Bruxelles-Malines pour parcourir le train afin d’y dénicher un lecteur d’un roman de Walter Scott et lui remettre la plume de l’auteur de romans historiques (dont d’ailleurs ajouterons-nous "Quentin Durward" dont l’action se déroule lors de la révolte des Liégeois contre leur prince-évêque et donc indirectement contre Charles le Téméraire).

Pour tous publics Aucune illustration

Benjamin

Note globale :

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