Avis de Alexandre : "Saint Pothin, on y revient"
Dans les années 1980, un slogan publicitaire était : Félix Potin, on y revient. Toutefois fin 1995, l’enseigne disparaît, voir http://www.ina.fr/video/PAC9512011689. En fait aujourd’hui la marque Félix Potin a été reprise dans le domaine de la restauration collective, on peut l’apprendre ici http://www.felixpotin.com/
L’auteur évoque en une demi-douzaine de pages des personnages liés à l’histoire de Lyon, voire ponctuellement sa très proche banlieue, à un degré relatif mais en général fort. Ceux-ci appartiennent pour leur immense majorité aux XIXe et XXe siècles.
Toutefois, vu son titre de "capitale des Gaules", il fallait bien évoquer pour cette cité un être de la période gallo-romaine et le choix a été fait d’un martyr de l’an 177 à savoir saint Pothin. Pour la période de la Renaissance, on a conté la présence de Rabelais dans la ville de 1532 à 1535 et une histoire sans héros celle d’une révolte populaire en avril 1529 liée aux mauvaises récolte, elle est connue comme "La grande Rebeyne". Bien sûr on attendait Jean Moulin et l’idée originale est de parler de lui à travers un bouchon Le Garret (près de la mairie) où il déjeunait régulièrement. Peu après on a d’ailleurs un article sur la cuisine lyonnaise.
Parmi les personnages importants au niveau de l’histoire de la cité on a en particulier Adélaïde Perrin qui fonde, sous la Restauration, une œuvre pour les jeunes filles qui s’est largement développée dans diverses directions dont celle du handicap et compte plusieurs établissements. En prolongement on évoque Bernard Devert le fondateur de l’association Habitat et humanisme qui œuvre pour les mal-logés.
On attendait évidemment la révolte des canuts, l'historien Frédéric Ozanam, le scientifique Alexis Carrel (avec une large impasse sur ses idées d'eugénisme et son adhésion au PPF de Doriot), le cardinal Gerlier et on n’est pas déçu. Seuls les initiés pensaient par contre rencontrer l’abbé Pierre, né Henri Grouès en 1912 à Lyon ; on rajoutera personnellement que Louise Grouès est sa tante ; elle est connue aussi comme l’écrivaine et journaliste féministe Héra Mirtel et comme meurtrière de son mari Georges Bassarabo en 1920 (ce dernier est retrouvé dans une malle dans une gare).Ce sont presque trente sujets qui sont traités ici et on apprécie la masse d’informations apportées autour de chacun.
Pour connaisseurs Aucune illustration
http://fr.rbth.com/en_bref/2017/03/14/leglise-orthodoxe-russe-reconnait-des-saints-europeens_719128
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