Avis de Benjamin : "L’appétit n’est rien d’autre que l’essence de l’homme (Spinoza)"
Il s’agit de vulgariser l’évolution de la nourriture humaine et accessoirement des métiers de bouche, des objets en rapport avec la cuisine et les repas plus de l’agriculture, de la chasse et de la pêche. Ceci sans oublier ceratins cuisiniers célèbres. On démarre avec des chasseurs cueilleurs de l’âge du feu au bord du lac Victoria en Afrique.
L’agriculture se développe à l’Antiquité d’abord considérablement en Égypte et en Mésopotamie. On voit que la première charrue remonte à 3 000 ans avant Jésus-Christ.
Certains goûts culinaires d’empereurs romains sont divulgués. Les Gaulois font des mélanges étonnants d’ingrédients. Le récit n’est pas toujours chronologique, pour illustrer le goût très prononcé de la noblesse pour les viandes, on peut ainsi passer d’Agnès Sorel vivant dans la première partie du XVe siècle (elle est la maîtresse de Charles VII dit le roi de Bourges) au duc de Richelieu général de Louis XV. Aux pages suivantes, on est en compagnie de Nostradamus confectionnant des confitures puis de Duprat inventeur d’une table pour convive obèse sous François Ier.
Il est souligné l’évolution que font connaître Catherine de Médicis et Louis XIV tant au contenu des repas qu’à celui de son univers. On a de belles pages autour de la conserve dont la promotion est liée aux guerres de la Révolution.
On fait place aux interdits alimentaires religieux. Après de multiples focalisations, le récit se termine par le succès des émissions culinaires à la télévision, l’alimentation des cosmonautes et la nourriture vegan.
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