Avis de Ernest : "Une minute peut blesser un siècle (Victor Hugo)"
Quatre à six récits servent à illustrer un thème. Les sujets traités sont successivement : Complots et énigmes, Crimes de sang, Reines de sang, Reines délaissées, Muses inspiratrices, Alliances imprévisibles, Amours contrariées, Crime de lèse-majesté, Maladie et folie à la cour, Femmes d’exception, Passions partagées, Ceux que l’on n’attendait pas.
Le jeu trouble de Mirabeau vis-à-vis de la royauté est mis en évidence, fonction secrète pour laquelle il se fait rémunérer en livres d'or par heure comme on aurait aimé le voir préciser. C’est sûrement le seul personnage dont on décida d'exclure la dépouille du Panthéon. Le récit sur Vidocq se termine ainsi : « Il a absorbé, comme dernier remède, un doigt de vinaigre à base de plantes macérées, connu sous le nom de vinaigre des quatre voleurs » (page 116). On apprend que deux fils de Louis-Philippe combattirent dans les rangs nordistes lors de la Guerre de Sécession alors que le comte de Chambord (courageux mais pas téméraire) soutenait les sudistes mais depuis l’Europe. Parmi les sujets les plus dramatiques, on a celui de la tentative raté de suicide de Napoléon Ier en avril 1814.
Sobres, incisifs et parfois agrément de quelques doses d’humour, ces histoires concernent pour l’essentiel des personnages français mais on rencontre quelques étrangers comme Wagner, Attila, Théodora l’impératrice byzantine qui épousa Justinien, l’épouse de Philippe V premier Bourbon sur le trône d’Espagne, ou la mère de Charles Quint. Amélie de Bourbon Parme est mariée de 2009 à 2017 avec Igor Bogdanoff, ce qui ne constitue nullement un obstacle à faire d’elle une bien meilleure historienne que Maria Teresa de Bourbon Parme.
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