Django Reinhardt, le génie vagabond

Cet ouvrage permet d’en savoir plus sur sinon le plus grand suitariste de jazz du moins de façon certaine le plus original. Né en Belgique en 1910, Jean Reinhardt il porte le nom de sa mère mais vit avec ses deux parents jusqu’à l’âge de huit ans. Noël Balen donne une explication dans les conditions où il gagne très tôt son surnom de Django qui signifie "je réveille". Toutefois en 1918 son père disparaît alors que la famille réside en Algérie. Sa mère rejoint de la famille en région parisienne.    

Alors qu’il commence à être connu, en octobre 1928 un incendie se déclare dans sa caravane garée à Saint-Ouen, très largement brûlé, il passe dix-huit mois à l’hôpital et perd définitivement l’usage de deux doigts de la main droite. Cela l'obligen à inventer une nouvelle technique pour jouer de la guitare et donne à sa musique son style si particulier.

Noël Balen commence par un avant-propos qui situe la place qu’a définitivement acquise  Django Reinhardt dans l’histoire du jazz et cite certains hommages à son encontre venant de la part de grands musiciens de jazz. En sept chapitres il nous conte la courte vie de quarante-trois ans qui fut celle de Django Reinhardt. L’on voit que son caractère eut une influence sur sa carrière. Une discographie suivie de tous ces enregistrements (il accompagne des chanteurs comme Jean Sablon en particulier) et une bibliographie concluent l’ouvrage. On aurait aimé quelques illustrations pour cet ouvrage facile à lire et sachant dresser l’essentiel de la vie du personnage tout en apportant des informations nouvelles à la marge. "Django Reinhardt, le jazz dans les nuages" de Franck Médioni et Julia Perrin constitue une excellente propédeutique à la lecture de "Django Reinhardt, le génie vagabond", il est une sorte de "Que sais-je" autour de notre guitariste manouche.