Avis de Ernest : "Naissance du cinéma marquée par la disparition mystérieuse de son inventeur Louis Le Prince à Dijon alors qu'il allait prendre le train"
Cet ouvrage prolonge un autre titre, fruit d’un colloque tenu à Dijon en 2016 et intitulé Sur la route… : quand le cinéma franchit les frontières. Le livre On the road again… est sous-titré Quand le cinéma reprend la route. L’avant-propos rappelle que dès les frères Lumière, le cinéma a pour objectif de faire découvrir d’autres espaces que ceux dans lequel vit le spectateur. Ces voyages peuvent d’ailleurs déboucher sur une introspection personnelle qui permet de retrouver ses racines et même parfois une certaine spiritualité. Ceux qui font la route sont pour une bonne part des marginaux et certains des voyageurs découvrent des univers mystérieux voire effrayants.
Dans ce titre, on compte quatre parties comprenant chacune deux, trois ou quatre communications. Les parties sont intitulées : Histoire d’un cinéma voyageur, Faire la route pour trouver sa place, Sur les routes du temps et Chemins de croix. Les textes se succèdent dans cet ordre : Le cinéma comme transport en commun, Verticalité et horizontalité des films de estrada de Walter Salles, Prendre la tengeante : réflexions autour de quelques paradoxes dans les relations entre la route et le social, Sur les routes de Guantanamera : Cuba à l’épreuve de l’humour, De la terre promise au repos éternel : road movies entre deux É(é)tats dans les films Los tres entierros de Melquiades (Tommy Lee Jones) et Lindo y querido (Patricia Riggen), Mon voyage d’hiver : une voyage cinématographique entre mémoire et initiation, Remember d’Atom Egoyan : une odyssée mémorielle, Voyages verticaux vers une nouvelle frontière : le cas particulier de El Ministerio del Tiempo dans la fiction de Televisión Espagňola, De Wagon Train à Battelstar Galactica, de The Fugitive à The Pretender : les multiples formes de la route dans les séries télévisées américaines, Le Grand Voyage d’Ismaël Ferroukhi : La route du Soi, Into the wild et Wild : des films pas si wild, « Welcome to Bluesville, son ! » Crossroads (Walter Hill, 1986).
Pour connaisseurs Aucune illustration