Avis de Benjamin : "Un livre trop épais et trop pépé!"
L’ouvrage est sous-titré De la Nouvelle Vague aux prémices de Mai 68. Sur l’illustration de couverture, on reconnaît Jean-Pierre Léaud et Henri Virlojeux dans le film Les Quatre Cents Coups.
Le livre est composé de divers chapitres : La Nouvelle Vague, Le cinéma traditionnel, Leur dernier film, Échanges culturels, Les rapports cinéma/télévision, Le cinéma policier, Le cinéma comique, Le cinéma littéraire, Le film de cape et d’épée, Le film à sketches, Le film documentaire, L’histoire contemporaine source d’inspiration, Personnages et thèmes récurrents. L’auteur ne définit pas ses catégories et on peut le regretter ; il nous présente les principaux réalisateurs de chaque genre et nous donne un commentaire sur les films que ces derniers ont produit dans la classification en question.
On perçoit que cette période est transitoire, le film au cinéma commence à être concurrencé par le film vu à la télévision et le téléfilm. La production française est encore importante en quantité et diversifiée équitablement. La lecture de cet ouvrage donne envie de découvrir des œuvres dont l’originalité est bien mise en valeur. Les spectateurs habituels de certains festivals actuels comme "De la page à l’image" qui se déroule début octobre au Croisic ou de "L’Écrit à l’écran" proposé à Montélimar fin septembre, auraient sûrement goût à découvrir quelles furent les œuvres littéraires adaptées au cinéma. Ce fut en effet une décennie faste dans ce domaine avec en particulier Germinal (1963), Tartarin de Tarascon (1962), Le chant du monde (1965), La Princesses de Clèves (1961), Les Amitiés particulières (1964), Les Misérables (1958), Sans Famille (1958)…
Les habitués du Festival de la fiction historique qui se rendent fin septembre près de Toulouse à Plaisance-du-Touch mesureront combien les films autour de la Seconde Guerre mondiale étaient alors nombreux, d’ailleurs l’un d’entre eux La vache et le prisonnier est rentré dans le patrimoine. L’autre grand clin d’œil à l’histoire était porté par les productions de cape et d’épée et étaient d’ailleurs souvent également l’adaptation d’un roman comme Le Bossu, Le Capitaine Fracasse, Les trois mousquetaires, La tulipe noire et la série, alors jugée un peu érotique, des Angélique.
On apprécie qu’à la fin de l’ouvrage, l’ensemble des films français de cette époque soient cités avec leur réalisateur, par contre mentionner la page où ils sont évoqués n’aurait pas été un luxe.
Pour tous publics Peu d'illustrations