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L’énigme de la Vénus de Milo

L’énigme de la Vénus de Milo
L’Archipel205 pages
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Avis de Benjamin : "De la découverte de la Vénus de Milo à la pendaison par La Porte d’un patriarche à la porte de son Patriarcat"

Le journaliste de télévision Yves Mourousi , qui est né en 1942, est de la famille de l’auteur ; ce dernier le prince Constantin Mourousy  a vu le jour également  en 1942 d’un père Paul Mourousy connu surtout pour ses romans historiques ayant pour cadre la Russie tsariste et d’une mère Simone Chevallier femme de plume, il est le président de l'Association européenne de saint Vladimir. (voir les généalogies de ces deux personnes à droite du tableau consultable là http://ghika.net/Familles/Mourousi/Mourousi.pdf).

L’ouvrage nous conte le parcours de la Vénus de Milo depuis sa découverte en 1820 sur l’île grecque de Milos (alors partie de l’Empire ottoman) jusqu’à son arrivée en France. Dans cette histoire apparaissent le prince Nicolae Mourousi grand drogman de la flotte turque qui entendait bien se réserver ce chef-d’œuvre et le marin Dumont d’Urville connu pour avoir transporté Charles X dans son lieu d’exil et pour avoir atteint les terres du Pôle sud.

Voici ce que dit Dumont d'Urville de la Vénus de Milo : « La statue dont je mesurai les deux parties séparées, avait à peu de chose près, six pieds de haut ; elle représentait une femme nue, dont la main gauche relevée tenait une pomme, et la droite soutenait une ceinture habilement drapée et tombant négligemment des reins jusqu'aux pieds : du reste, elles ont été l'une et l'autre mutilées, et sont actuellement détachées du corps. Les cheveux sont retroussés par derrière, et retenus par un bandeau. La figure est très belle, et serait bien conservée si le bout du nez n'était pas entamé. Le seul pied qui reste est nu : les oreilles ont été percées et ont dû recevoir des pendants ».

L’ouvrage conte également les révoltes grecques et roumaines du début des années 1820 ; on y voit tant Louis XVIII et Chateaubriand pour les Français que Metternich et Alexandre Ier  laisser écraser, par les autorités turques ces sursauts de chrétiens orthodoxes réclamant une autonomie qui était un pas vers un état national. La famille Mourousi est liée à ces évènements qui furent très tragiques et eurent en particulier pour conséquence la prolifération de bandits dans les premières années de l’indépendance grecque. Si on ne peut reprocher à l’auteur de confondre Budapest et Bucarest, on peut regretter que cette coquille lui ai échappé page 184. On notera que le tsar demanda « au patriarche Grégoire de lancer l’anathème contre la rébellion » (page 184). Il s’agit de Grégoire V qui mourut, à soixante-quinze ans,  pendu le jour de Pâques 1821 à la porte du Patriarcat de Constantinople.  Un sort  tout aussi funeste fut réservé à Nicolae Mourousi, la même année ; il fut en effet décapité sur ordre du sultan. On aurait aimé quelques illustrations.

idé cadeau

Pour tous publics Aucune illustration

Benjamin

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