Avis de Adam Craponne : "À Niort en face de l’ancien lycée, devenu musée, la Villa Pérochon"
En s’appuyant principalement sur l’univers de la maison d’Ernest Pérochon devenu, depuis une dizaine d’années, sous le nom de Villa Pérochon, un centre d’exposition consacré à la photographie. Toutefois, avant d’arriver à Niort, notre écrivain était à Vouillé dans les Deux-Sèvres et il nous est raconté les circonstances qui firent que ses élèves de l’école communale profitèrent de sa joie d’être couronné par le prix Goncourt avec Nêne. C’est en fait l’ensemble du contexte de l’attribution de sa récompense qui est explicité ; on apprend d’ailleurs que l’éditeur niortais Clouzot de Nêne, à compte d’auteur, était le père du cinéaste Henri-Georges Clouzot. Wikipédia dit d’ailleurs que ce libraire éditeur fit faillite en 1922.
De nombreuses pages évoquent la période de L’Occupation où Ernest Pérochon refusa de se rallier à un régime qui croyait que tous les défenseurs de la ruralité étaient prêts à se faire les chantres de la Révolution nationale. Si le récit explique avec justesse les raisons de l’interdiction du roman scolaire À l’ombre des ailes (parce qu’on reprend une hypothèse très pertinente amenée par un auteur d’articles), par contre on retrouve là une explication classique sur les raisons de l’interdiction de La Parcelle 32. Celle-ci ne tient pas la route et on oublie par ailleurs l’interdiction également de l’ouvrage Les Gardiennes pour des raisons d’ailleurs similaires à celles de La Parcelle 32 qui sont explicitées dans un texte, à paraître, d’un numéro d’une revue historique de la région. L’ouvrage est très illustré par de nombreuses photographies prises par Alexandre Giraud un photographe professionnel qui est né à Niort.
Pour tous publics Beaucoup d'illustrations