Avis de Adam Craponne : "Osez, osez Joséphine, Osez, osez Joséphine, Plus rien ne s'oppose à la nuit"
La première épouse de Napoléon Bonaparte a bien été décriée, et c'est en sorte une œuvre de réhabilitation qui est offerte ici. D'ailleurs elle est passée dans l'histoire sous un nom qu'elle ne porta jamais. Elle naquit en effet Marie-Joseph-Rose de Tascher de la Pagerie le 23 juin 1763, elle devint Marie-Rose de Beauharnais suite à son mariage et c'est Bonaparte en décidant d'abord de l'appeler Joséphine et ensuite de l'épouser qui en fit Joséphine Bonaparte.
À Paris aujourd'hui à l'ambassade d'Allemagne, l'ancien hôtel d'Eugène de Beauharnais décoré par Joséphine, on peut contempler de superbes et majestueux cygnes sur les murs. Le sous-titre de l'ouvrage, à savoir "Le paradoxe du cygne" renvoie tant à la dualité cygne blanc/cygne noir qu'à celle de vilain petit canard/gracieux cygne. En tout cas sur le lac (des cygnes), elle sut bien mener sa barque. Son rôle présumé dans le rétablissement de l'esclavage aux Antilles et les infidélités qu'elle fit au grand homme restent des tâches indélébiles.
Elle ne fut pas cependant qu'un être frivole mais aussi un ressort pour l'énergie de Napoléon Bonaparte et c'est sa stérilité, dont l'auteur interroge les causes, qui obligea Bonaparte à réorienter l'avenir de la dynastie qu'il entendait fonder. Outre d'apporter un nouvel éclairage sur cette personnalité, l'ouvrage fixe bien quelques points utiles à connaître, ayant pu faire débat dans le passé. Ainsi ce n'est pas dans un salon que Napoléon Bonaparte fit la première fois connaissance avec sa future Joséphine mais c'est cette dernière qui vint lui rendre visite, vers la mi-octobre 1795, afin de le remercier d'avoir accéder à la requête de son fils qui désirait garder le sabre de son défunt père alors qu'après l'insurrection royaliste de Vendémiaire, il était interdit aux Parisiens de garder des armes sous peine de mort.
Pour connaisseurs Peu d'illustrations